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Une enquête de l'IFOP voit les français encore attentistes malgré une légère amélioration
13/1/2010
C'est ce qui ressort d'une 2ème vague de sondage (1) réalisé par IFOP pour la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier), et publié à l'occasion de la présentation des chiffres du 4ème trimestre. Si 40% des sondés estiment que la période est favorable à l'achat, 89% considèrent qu'elle est défavorable à la vente. Par rapport à la 1ère vague, ces chiffres ne se sont améliorés que d'un point... Cette persistance explique celle du blocage du marché immobilier par celui de la revente ! Ils ne sont toujours que 23% pour considérer que c'est le moment de revendre son logement pour en acheter un autre...
Pourtant, ils sont 59% (en amélioration de 4 points) pour considérer qu'il y a plus d'opportunités qu'hier pour réaliser de bonnes affaires !
Autre fait marquant, 53% ne trouvent pas que les taux d'intérêt soient attractifs (!) et 77% pensent toujours qu'il n'est pas facile d'obtenir un crédit (ces chiffres se sont aussi améliorés de 4 points).
Si les français ont bien perçu que les prix avaient baissé, ils ne sont plus que 16% à croire qu'ils vont continuer dans les 6 prochains mois, et par contre 59% à estimer qu'ils resteront stables. Là encore,toujours les lignes ont bougé en 3 mois en faveur de ceux qui croient désormais à un palier dans l'évolution des prix.
Il y a 6% des sondés à exprimer l'intention d'effectuer un achat immobilier dans les 12 prochains mois, ce qui - rappelons-le - n'est pas un mauvais taux (cela correspond à une durée moyenne de 16 ans pour la propriété d'un bien). Ce taux est meilleur chez les jeunes (16%).
Parmi les critères de choix d'un bien à acheter, la performance énergétique vient plus que jamais en 1er avec 93% de citations (84% en octobre), puis l'impact sur la distance domicile-travail (78% conte 75% en octobre).
Parmi les freins à l'achat, les prix de immobilier trop élevé viennent désormais en tête (76%), et la difficulté de trouver un bien qui plait suit (60%) ; ce dernier frein n'était cité que par 51% des internautes et illustre l'assèchement du marché de la revente en biens disponibles ! vient ensuite sans surprise le financement : apport personnel insuffisant (60%), taux d'intérêt encore trop élevés (59% !), difficulté à obtenir un crédit (51%), bien avant (51%) ; la crainte de baisse des revenus et le taux d'endettement trop fort recueillent encore une petite moitié de citations.
De manière générale, 71% des sondés disent être impactés par la crise (taux stable), dont 27% "beaucoup" (ils étaient 29% en octobre) ; 90% souffrent d'un pouvoir d'achat trop faible et du coût de la vie qui augmente (!), 62% sont touchés par une baisse de leurs revenus (c'est une amélioration car ils étaient 69% en octobre), 38% par des risques de licenciement ou de chômage (augmentation d'un point), 33% par un accès à l'emploi difficile ou retardé (amélioration de deux points), 31% par les difficultés d'obtenir un crédit (idem), 32% par une vraie perte d'emploi (en augmentation de deux points !)...
(1) sondage réalisé du 7 au 8 décembre 2009 par téléphone sur un échantillon national représentatif de 864 Français âgés de 25 ans et plus (représentativité assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, catégories socio-professionnelles), après stratification par région.