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Immobilier : timide retour des crédits relais
12/2/2010
Ce sont les courtiers qui le disent : dans une enquête parue dans le quotidien Les Echos, il apparaît qu'avec la légère reprise des transactions immobilières, le marché des crédits relais a tendance à repartir. C'est une bonne nouvelle en vue d'un déblocage du marché de la revent, d'autant qur selon eux, ce redémarrage est en premier lieu le fait des particuliers qui se montrent un peu moins frileux lorsqu'ils effectuent des opérations d'achat-revente.
Le courtier ACE note par exemple qu'il a accordé trois fois plus de crédits relais au second semestre 2009, qu'au premier. Il est vrai que dans les six premiers mois de 2009, le marché a été quasiment gelé. Le courtier Empruntis indique pour sa part que la quotité s'approcherait du seuil des 70% de la valeur estimée du bien à vendre, ce que confirme ACE. Depuis quelques mois, ce financement peut même atteindre 80% de la valeur du bien, dès lors que le client est en passe de signer une promesse de vente, indique-t-on chez ce dernier.
Toutefois, notent Les Echos, ce constat se vérifie essentiellement en région parisienne, où le marché de l'immobilier résidentiel est devenu un peu plus liquide au cours des derniers mois. Dans les autres régions françaises où le marché n'a pas amélioré sa fluidité, il reste prudent s'engager dans un crédit relais le plus tardivement possible : une fois que l'on a signé une promesse de vente. Selon ACE, la durée des crédits-relais tourne autour de quatre à cinq mois.
Lorsque le crédit-relais est accordé par une banque de dépôt, le calcul de la quotité s'effectue sur la base de l'estimation de l'agent immobilier mandaté pour la vente. S'il est accordé par un établissement spécialisé, par exemple le Crédit Foncier, le mandat de vente ne suffit pas toujours pour déterminer le montant du financement. En fonction du bien à céder et de son marché, le banquier peut diligenter une expertise pour éviter de se tromper.