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Immobilier ancien : la FNAIM ne table pas à coup sûr sur une hausse des prix en 2010
13/4/2010
Le scénario évoqué en janvier, d'une évolution des prix de l'ancien entre -3 et +3% en 2010 reste d'actualité. C'est entre autres ce qui ressort de la présentation par la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier) de ses chiffres du 1er trimestre 2010. Constatant une baisse de son indice mensuel de mars de 1,4% sur un mois, ainsi que qu'une baisse de son indice trimestriel (moyenne des prix du trimestre par rapport à ceux du trimestre précédent) de même taux, la FNAIM relève surtout un freinage de la baisse et une pression à la hausse des prix à moyen terme, sans pronostiquer une reprise franche du marché. La baisse de la moyenne glissante des prix sur 4 trimestres est passée de -7,8% sur un an à -4,9% et devrait mécaniquement se réduire les prochains trimestres.
Elle constate un retour des niveaux de prix à ceux de 2005, pour les maisons comme pour les appartements, ce qui resolvabilise les acquéreurs aussi sûrement que la baisse des taux d'intérêt.
Dans le détail, la baisse en variation annuelle s'avère plus forte pour les petites surfaces que pour les grandes, et touche plus le Nord et l'Est et le grand Sud-Est que l'Ouest, l'Ile-de-France et le Sud-Ouest.
L'indicateur de solvabilité des ménages calculé par la FNAIM augmente, mais surtout pour ceux qui bénéficient de revenus financiers...
A la question de savoir si c'est le bon moment d'acheter, la FNAIM répond par l'affirmative au regard des conditions de crédits toujours extrêmement favorables et en matière de perspectives d'évolution des prix. Si la baisse des prix semble toucher à sa fin, elle reste en effet acquise, toute tendance à la hausse étant limitée par l'épuisement des ressorts du crédit ; mais la FNAIM n'exclut pas le scénario d'une nouvelle baisse, celle-ci étant aussi contenue par la persistance d'une forte demande liée aux besoins de logement.
La FNAIM continue de réclamer un doublement du prêt à taux zéro (PTZ) dans l'ancien - elle voit avec satisfaction le gouvernement s'orienter vers le remplacement du crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt vers une solution de ce type - et l'instauration d'un dispositif fiscal incitatif dans l'ancien, "dans la droite ligne du développement de la nouvelle GRL (Garantie des Risques Locatifs)", avec un statut du bailleur privé qui proportionnerait les avantages fiscaux aux sacrifices consentis en matière de niveau de loyers...
Enfin, la FNAIM s'est au cours de la conférence de presse de présentation de ses chiffres, attachée à en prouver la crédibilité en faisant ressortir le parallélisme de l'évolution des indices calculés par son Observatoire avec ceux des notaires, pour peu que l'on tienne compte du décalage dû au fait qu'elle les établit à partir des avant-contrats (promesses de vente) alors que les notaires ne les calculent pour le moment qu'à partir des ventes signées en acte authentique, soit 3 mois plus tard en moyenne. Accusée en 2008 d'avoir surestimé la hausse, elle a montré par cette comparaison que ses indices avaient suivi une pente de hausse inférieure à celle des indices INSEE-notaires (CQFD)...