Le premier a été réalisé par l'IFOP pour Coocoonhome.com, réseau social professionnel et grand public pour l'immobilier (1) : il révèle que les Français dressent le constat d'une société globalement opaque, les secteurs les plus opaques, qui pâtissent également d'une mauvaise réputation, étant l'immobilier (28%), devant le nucléaire (19%), la politique (13%), et les marchés financiers (12%) ! Pire : seuls 14% estiment que la transparence a progressé dans le domaine de l'immobilier, contre un quart considérant qu'elle a reculé (26%).
Neuf Français sur dix souhaitent que les prix à l'achat et à la location de même que les conditions d'emprunt lors de l'achat d'un bien soient plus transparents (89%). 90% des personnes interrogées veulent plus de transparence sur les modifications de prix, et 91% souhaitent mieux cerner les éléments juridiques (bail, syndic, compromis). Au-delà d'un sentiment majoritaire de cloisonnement du marché de l'immobilier entre ses différents acteurs (particuliers et professionnels), 67% des interviewés jugent l'information diffuse, et seule une personne sur deux la juge accessible (49%)
Le second sondage a été réalisé, auprès du grand public et d'un échantillon d'élus, par l'IFOP pour le promoteur et groupe de services immobiliers Nexity (2) : il révèle une perception très critique de la part de l'opinion de la situation actuelle du logement, et surtout une projection dans l'avenir pessimiste : 76% des Français anticipent en effet une situation dégradée pour les générations à venir.
L'idéal d'une France de propriétaires a fait long feu, et de façon pragmatique, 81% des élus et 86% des Français lui préfèrent celui d'une France de bien-logés. Sans surprise, la question du logement est plus que jamais corrélée à celles des prix et du pouvoir d'achat, et comme les élus, 74% des Français attendent du gouvernement une refonte majeure de la politique du logement. Plus impressionnant encore, 80% sont favorables à l'encadrement des prix des terrains publics pour développer des constructions à prix accessible, au renforcement du "PTZ+", à la régulation des prix de vente, et à une meilleure adaptation de la politique d'aide au logement en fonction des territoires.
(1) Enquête réalisée du 30 août au 1er septembre 2011 - échantillon de 1.009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
(2) Enquête réalisée par téléphone du 22 au 25 août auprès de 1.000 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Pour les élus, l'enquête a été réalisée par téléphone du 5 au 27 juillet auprès d’un échantillon raisonné de 351 élus comprenant 40 parlementaires, 70 conseillers généraux et régionaux, et 241 élus communaux
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