Une sélection d'actualité sur l'immobilier
chaque semaine ; en quelques clics, tout ce qui vaut le détour
Recherche :
Page 1 sur 1
1
Libre choix de l'assurance associée aux prêts immobiliers : encore des marges d’amélioration
20/9/2012
Deux ans après l'entrée en vigueur de la "Loi Lagarde" - les mesures concernant les assurances de prêts sont entrées en vigueur le 1er septembre 2010 -, le courtier en crédits Meilleurtaux.com estime qu'il reste encore du travail à accomplir pour que les emprunteurs soient réellement en position de choisir la solution qui leur est la plus favorable. Certes, du fait même de l'ouverture à la concurrence, et même si un Français sur trois ignore encore qu'il a la possibilité de choisir son assurance, les offres ont évolué au bénéfice du consommateur qui a vu les tarifs baisser et les garanties s'améliorer.
Du coup, la possibilité offerte aux emprunteurs n'a été utilisée qu'avec modération : si depuis 2 ans, la part des contrats individuels reste en effet stable chez Meilleurtaux.com à 39% contre 61% pour les contrats groupes proposés par les prêteurs, sur l'ensemble du marché, on estime que 89% des contrats souscrits le sont au final auprès de l'établissement prêteur contre 11% en délégation (source : FFSA). Pourtant, dans certains cas, opter pour une délégation d'assurance pourrait permettre d'économiser plus de 50% du coût de l'assurance. Comme l'assurance de prêt peut représenter jusqu'à 20% du coût total du crédit immobilier, on imagine l'avantage à ne pas accepter d'emblée la solution proposée par le prêteur... Selon Meilleurtaux, pour un crédit de 200.000 euros sur 20 ans à 3,70%, le taux d'assurance peut varier de 0,10% à 0,55% selon le contrat souscrit et le profil, avec un coût allant de 4.000 à 22.000 euros...
La concurrence a eu en réalité un double effet : les banques ont mis en place des tarifs différenciés en fonction de l'âge pour proposer des contrats plus adaptés aux jeunes emprunteurs, et en face les contrats individuels ont vu leurs garanties s'améliorer pour aller même au-delà des exigences des banques.
Mais tout n'est pas parfait : selon Meilleurtaux.com, certains établissements créent encore parfois des difficultés lors de la présentation d'une délégation d'assurance : refus pour non-équivalence des garanties, (rarement motivé par écrit), délais plus longs, etc.