Alors qu'a commencé la phase de consultation et de décision sur les évolutions du dispositif des certificats d'économies d'énergie (CEE) pour sa troisième période, avec un objectif plus ambitieux, la Cour des Comptes saisie par la Premier ministre doit remettre un rapport, avant la conclusion du débat national sur la transition énergétique, sur son efficience et sa gouvernance, ainsi que le levier financier qu'il engendre.
En attendant, le ministère de l'écologie a publié les chiffres sur l'ensemble des certificats délivrés, entre le début du dispositif et le 31 janvier 2013, extraits du registre national des certificats d'économies d'énergie : un total de 7.373 décisions ont été délivrées à 1.125 bénéficiaires, pour un volume de 349,5 TWh dont : 5.404 décisions à 402 obligés pour un volume de 323 TWh, et 1.969 décisions à 723 non obligés pour un volume de 26,5 TWh, dont 8,4 TWh pour le compte des collectivités territoriales (694 décisions).
Le volume total de 349,5 TWh se divise de la façon suivante : 340,2 TWh ont été obtenus dans le cadre d'opérations standardisées et 9,3 TWh via des opérations spécifiques. Les économies d'énergie certifiées, via des opérations standardisées, se répartissent de la façon suivante entre les secteurs et sous-secteurs : 81% pour le bâtiment résidentiel, 8,43% pour le bâtiment tertiaire, 5,16% seulement pour l'industrie et seulement 2,79% pour les réseaux de chaleur.
Parmi les dix premières opérations standardisées qui ont contribué à l'atteinte du résultat de 340,2 TWh cumac, les chaudières individuelles de type condensation se taillent la part du lion avec 16,48% des économies, suivies par l'isolation de combles ou de toitures (8,83%), les chaudières collectives de type condensation (7,15%), les appareils indépendants de chauffage au bois (6,39%), les chaudières individuelles de type basse température (5,92%), l'isolation des murs (5,61%), les fenêtres ou portes-fenêtres complètes avec vitrage isolant (5,32%), les pompes à chaleur de type air/eau (4,24%), les chaudières collectives de type condensation avec contrat assurant le maintien du rendement énergétique de la chaudière
(3,73%), et les systèmes de variation électronique de vitesse sur un moteur asynchrone (3,41%)...
|