Le baromètre trimestriel Capacim (CAPacité d'AChat IMmobilier), réalisé en partenariat avec le Crédit Foncier par la chaire Ville et Immobilier de la Fondation de l'Université Paris-Dauphine, permet de mesurer le pouvoir d'achat immobilier des ménages pour un bien correspondant à leurs besoins et compte tenu de leur structure familiale. Il intègre quatre facteurs : taux de chômage, revenu des ménages, taux d'intérêt de crédit et prix de l'immobilier. Il concerne Paris, 19 communes franciliennes et désormais 12 villes de province sur le marché de l'ancien.
Sur un an, la capacité d'achat des ménages français à acquérir un bien immobilier correspondant à leurs besoins est globalement en hausse par rapport 1er trimestre 2012 ; cette hausse, quoique plus modérée, est également constatée entre le 1er trimestre 2013 et le 4ème trimestre 2012, sauf à Paris, en légère baisse. Bien évidemment, cette tendance est principalement le fait de l'évolution des prix immobiliers, et de la poursuite -aujourd'hui apparemment arrêtée - de la baisse des taux d'intérêt.
Au 1er trimestre 2013, même si on note une légère amélioration, un tiers seulement des ménages franciliens (33,4%) était en capacité d'acheter un bien immobilier à Paris correspondant à ses besoins contre 32,7% un an auparavant (1er trim. 2012) et 33,6% au 4ème trimestre 2012. Et pas beaucoup plus d'un ménage sur deux (53,4%) étaient en moyenne en capacité d'acheter un bien immobilier dans une des principales communes d'Ile-de-France étudiées par Capacim, contre cependant 51,7% un an auparavant et 53,1 % au 4ème trimestre 2012.
Par contre, 6 ménages sur 10 (60,4%) des ménages étaient en moyenne en capacité d'acheter un bien immobilier dans une des douze métropoles de Province étudiées par Capacim contre 59,1% un an auparavant et 59,7% au 4ème trimestre 2012.
Mais les évolutions sont contrastées d'une ville à une autre : sur un an, les 19 villes franciliennes étudiées ont vu le pouvoir d'achat s'améliorer, à l'exception de Boulogne stable (-0,2%), mais l'amplitude des variations est très forte. Les 4 plus fortes progressions sont enregistrées à Fontainebleau (+8,4%), St-Germain-en-Laye (+7,0%), Nanterre (+6,0%) et Saint-Mandé (+4,3%) ; les 4 progressions les plus faibles concernent : Enghien et Meaux (+1,6%), Versailles (+0,6%) et Palaiseau (+0,4%).
Cette progression se vérifie également, globalement, sur les 12 villes de province étudiées, en particulier à Marseille (+9,3%) et Strasbourg (+3,7%) ; deux villes seulement voient le pouvoir d'achat baisser : Lille et Nancy avec une évolution de -0,5%.
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