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Le programme Habiter Mieux monte en puissance, mais concerne essentiellement des maisons individuelles
20/8/2014
L'ANAH a publié un point d'étape au 15 juin 2014 du programme "Habiter Mieux", qui vise à aider les ménages modestes en précarité énergétique à financer et réaliser les travaux leur permettant d'améliorer leur confort et payer moins pour leur chauffage.
Depuis le début du programme en 2010, près de 70.000 logements ont fait l'objet de travaux de rénovation thermique bénéficiant à 63.959 propriétaires occupants et 3.291 propriétaires bailleurs. En outre, 1.765 logements ont été traités dans des copropriétés en difficulté. Le montant des aides aux travaux de l'ANAH et du Fonds d'aide à la rénovation thermique (FART) s'élève à 673,2 millions d'euros, permettant la mise en chantier de 1,371 milliards d'euros de travaux.
Le rythme s'accélère. pour 2014, des travaux pour 18.303 logements étaient déjà engagés au 15 juin, soit 50% de son objectif pour l'année (38 000 logements).
Les aides "Habiter Mieux" assurent aujourd'hui près de 60% du financement des travaux des propriétaires occupants. Ce taux monte à près de 70% pour les ménages aux ressources très modestes. Cela correspond à un couple habitant hors Ile-de-France et dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 26.708 euros.
Les travaux se montent à 17.962 euros en moyenne, et procurent un gain énergétique de 39%. Leur montant moyen des travaux est d'environ 14.000 euros lorsque le gain énergétique est inférieur à 35%, mais pour atteindre 50%, il faut investir en moyenne 28.000 euros !
Sans surprise, la part des logements d'avant 1949 représente 43% des logements rénovés avec un coût moyen de travaux de 21.500 euros. Seuls 17% des logements concernés ont été construits après la première réglementation thermique datant de 1975 avec un coût moyen de travaux de 15.012 euros.
92% des logements traités sont des maisons individuelles. Avant travaux, 61% des logements étaient classés en étiquettes G ou F. Après travaux, les gains d'étiquettes sont significatifs puisque près de 90% des logements aidés gagnent au moins une étiquette de classe énergétique. Par contre, ils ne sont que 23% à en gagner deux et 5% à en gagner trois...
Côté propriétaires bailleurs, les travaux sont beaucoup plus importants : il s'agit de travaux lourds de réhabilitation dont le montant s'élève en moyenne à 56.914 euros. 77% des logements rénovés étaient vacants avant les travaux. Le gain énergétique est aussi plus important 64% en moyenne ! Pour les bailleurs, les subventions sont conditionnées au conventionnement du logement (loyer social, très social ou intermédiaire) et à la location à des ménages sous plafonds de ressources.