Une sélection d'actualité sur l'immobilier
chaque semaine ; en quelques clics, tout ce qui vaut le détour
Recherche :
Page 1 sur 1
1
Loi Macron adoptée définitivement : elle comporte aussi des mesures pour l'immobilier
9/7/2015
Rarement loi aura autant mérité le qualificatif de "fourre-tout". Avec même, après la loi "ALUR" qui était elle-même un véritable vide-grenier, une série de mesures souvent très techniques concernant l'immobilier ! Les plus importantes sont, pêle-mêle :
- un allongement de 7 à 10 jours du délai de rétractation accordé à l'acquéreur d'un bien immobilier à compter de l'envoi en recommandé ou la remise contre émargement de son exemplaire de la promesse de vente avec les documents obligatoires annexés ou remis contre reconnaissance avant la signature ;
- une multiplication des mesures de la loi ALUR s'appliquant aux contrats de location en cours : en particulier, celles relatives au dépôt de garantie, au congé ;
- un assouplissement de la loi sur la copropriété permettant à tout copropriétaire, dans le cas où une copropriété se retrouve sans syndic (par expiration du mandat du syndic en place, perte de la carte professionnelle absence de désignation du syndic provisoire par le règlement de copropriété, etc.), de convoquer une assemblée générale en vue de désigner un syndic ; l'amendement introduit en dernière lecture pour créer cette disposition vise clairement à donner aux copropriétaires confrontés à une vacance du poste de syndic le moyen d'éviter de devoir systématiquement recourir au tribunal pour désignation d'un administrateur provisoire, procédure longue coûteuse et traumatisante ;
- enfin un autre assouplissement d'une disposition de la loi ALUR qui rendait quasi-obligatoire la mise en concurrence du syndic en place à chaque renouvellement de son mandat ; la loi "Macron" a réécrit cette disposition de la loi de 1965 comme suit : "tous les trois ans, le conseil syndical procède à une mise en concurrence de plusieurs projets de contrat de syndic avant la tenue de la prochaine assemblée générale appelée à se prononcer sur la désignation d'un syndic, sans préjudice de la possibilité, pour les copropriétaires, de demander au syndic l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée générale de l'examen des projets de contrat de syndic qu'ils communiquent à cet effet. Toutefois, le conseil syndical est dispensé de procéder à cette mise en concurrence lorsque l'assemblée générale annuelle qui précède celle appelée à se prononcer sur la désignation d'un syndic après mise en concurrence obligatoire décide à la majorité de l'article 25 d'y déroger. Cette question est obligatoirement inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée générale concernée". Il s'agit en principe d'une simplification, mais il n'est pas obligatoire de le penser...