Surtout pas de grandes réformes ! Après le marathon des lois ALUR, Macron, et transition énergétique, et leur kyrielle de décrets d'application (dont un encore cette semaine), les professionnels de l'immobilier veulent surtout conserver les dispositifs phares, Prêt à Taux Zéro (PTZ) et Pinel qui boostent" la construction et animent par osmose le marché de l'ancien. C'est ce qui ressort d'une collecte de demandes formulées au nouveau gouvernement de la part d'acteurs tels que la FNAIM, Cafpi, Knight Frank, Cerenicimo, le Groupe Gambetta, SEGER, Open Partners, Syneval, Wiseed immobilier ou encore Fundimmo...
Pas de grandes nouveautés dans leurs revendications : la simplification des normes et réglementations, aussi bien pour la construction que pour les dispositions immobilières, la baisse des droits de mutation, la clarification et l’allègement de la fiscalité si possible mais surtout sa stabilité, et le rééquilibrage des rapports entre propriétaires-bailleurs et locataires, un leit motive. Pas un mot en revanche sur l'encadrement des loyers, que le nouveau président n'a pas décidé de supprimer, et à propos duquel les professionnels semblent faire le dos rond…
Originale par contre, la demande de Laurent Strichard, Gérant d'Open Partners promoteur logements étudiants et jeunes travailleurs est qui préconise la création de "ZFLJ" (Zones Franches de Logement des Jeunes) à l'instar des ZFU (zones franches urbaines) avec un urbanisme simplifié et une fiscalité allégée, et la suppression de la TVA.
Certaines mesures annoncées par Emmanuel Macron sont loin de faire l'unanimité : l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui remplacerait l'ISF, et l'augmentation du taux de la CSG de 1,7 % sur la fiscalité des placements en crowdfunding immobilier, pourraient selon eux, être un très mauvais signal envoyé aux investisseurs.
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