Les Indices Notaires-Insee des prix des logements anciens parus ce jour indiquent que, sur un an, la moyenne de la hausse des prix dans l’ancien en France (hors Mayotte) s’accentue légèrement à 3,2% (3,4% pour les appartements et 3,1% pour les maisons). Le volume des ventes a continué de monter pour atteindre un nouveau record en 2018 avec 970.000 transactions de logements anciens. En 2017, année considérée comme historique, le nombre de transaction s’élevait à 968.000.
Ce sont les prix d'Ile de France qui font monter la moyenne, avec sur un an une hausse des prix des appartements de 4,5% sur l’année 2018, tandis que ceux des maisons n'augmentent "que" de 3,5%. Paris continue de tirer vers le haut les prix des appartements, avec +5,7% sur un an au quatrième trimestre 2018, après 6,2% au troisième trimestre et 7,2% au deuxième. Hors Paris, la hausse annuelle des prix en Ile-de-France a été de 3,5%, la même pour les appartements que pour les maisons.
En province, au quatrième trimestre 2018, les prix des logements anciens ont augmenté de 0,4% par rapport au trimestre précédent, après +1,0 % au trimestre précédent. Sur un an, la hausse des prix est quasi inchangée, et reste moins importante qu’en Ile-de-France : +2,8% entre le quatrième trimestre 2017 et le quatrième trimestre 2018. Contrairement à ce qui était observé fin 2017, la hausse annuelle est, fin 2018, plus importante pour les maisons 3,0% que pour les appartements 2,4%.
A noter cependant que les chiffres communiqués par l'INSEE, à partir des données communiquées par les notaires, sont d'une part corrigés des variations saisonnières, et d'autre part établis à partir des ventes signées en acte authentique. Or il y a un décalage moyen de 3 mois entre la conclusion de la transaction, qui fait le vrai prix de marché, et la signature de l'acte définitif. Les données fournies par les sources des professionnels privés comme LPI/SeLoger, ou le réseau Century 21, qui sont fondées sur les avant-contrats, révèlent plutôt l'amorce d'un retournement du marché.
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