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Confinement en chômage partiel ou en télétravail : une enquête réalisée à la demande de la CFDT
30/4/2020
Une enquête réalisée par Kantar pour la CFDT révèle de très grandes disparités dans la manière dont les conséquences de l’épidémie sont vécues, comme le montre un article du quotidien Le Monde qui en a eu connaissance en exclusivité. Sans surprise, près de 7 sondés sur 10 déclarent avoir vu leur vie professionnelle affectée par la crise. Un peu plus de 30% des personnes en activité se sont en revanche maintenues dans les mêmes conditions professionnelles qu’auparavant. Chez les premiers, au moment où a été réalisée l'étude, un peu plus de la moitié (53%) continuaient à exercer leur métier à temps plein quand 31% avaient basculé en chômage partiel, dont 17% en totale inactivité. Les autres étaient en arrêt de travail le temps du confinement (notamment pour la garde de leurs enfants pendant l'arrêt des écoles (11%) ou en arrêt de travail sans lien avec le confinement (4%). ou encore avaient perdu leur poste en raison du confinement (1%).
Ceux qui avaient continué à travaillé étaient pour plus de la moitié d'entre eux (51%) à leur lieu de travail habituel, pour 36% totalement en télétravail, pour 9% en alternance entre leur lieu d travail et le télétravail, et pour 4% sur un autre lieu de travail. Le télétravail a concerné 80% des cadres (dont 12% en alternance), 47% des professions intermédiaires (dont 11% en alternance), 40% des employés (dont 8% en alternance), et sans surprise, seulement 6% des ouvriers (dont 2% en alternance).
L'enquête révèle aussi qu'une écrasante majorité (87%) de ceux qui restent en activité en allant sur leur lieu de travail estiment être exposés à des risques de contamination, et même 100% des employés dans le secteur du commerce ou 98% de ceux travaillant dans un établissement qui reçoit du public. Cette appréhension se révèle très élevée, y compris chez ceux qui travaillent dans un bureau ou dans une usine. Un sentiment prégnant, alors même que 75 % d’entre eux considèrent avoir reçu suffisamment d’informations et d’équipements de la part de leur direction pour se protéger, explique Le Monde.