Les Indices Notaires-Insee des prix des logements anciens parus ce jour indiquent que, sur 12 mois au 31 mars 2020, la moyenne de la hausse des prix dans l’ancien en France (hors Mayotte) s'est nettement accentuée à 5% (6,4% pour les appartements et 4% pour les maisons).
Au premier trimestre 2020, les prix des logements anciens en Île-de-France ont augmenté de nouveau plus rapidement qu’aux trimestres précédents : +2,2% par rapport au quatrième trimestre 2019, après +1,6% et +1%. Sur un an, les prix poursuivent leur accélération : +5,7% entre le premier trimestre 2019 et le premier trimestre 2020, après +4% au quatrième trimestre 2019 et +3,6% au troisième. Cette hausse continue d’être principalement portée par les prix des appartements, qui augmentent de 6,8% sur un an contre 3,4% pour les maisons. En particulier, à Paris, les prix des appartements ont augmenté de 8% sur un an au premier trimestre 2020, après +6,7% au quatrième trimestre 2019 et +6,2% au troisième. Hors Paris, la hausse annuelle des prix des logements anciens reste notable, mais est moins marquée : +4,6%.
En province, au premier trimestre 2020, les prix des logements anciens en province augmentent à un rythme soutenu : 1,7%, après 1,2% et 1%. Sur un an, la hausse des prix continue de s’accentuer, elle est similaire ce trimestre à celle observée en Île-de-France hors Paris : +4,7% entre le premier trimestre 2019 et le premier trimestre 2020, après +3,6% et +3%. Comme pour l’Île-de-France, ce sont les prix des appartements qui sont les plus "dynamiques" selon les termes des notaires : +6% sur l’année, même si ceux des maisons augmentent également de façon soutenue : +4,1%.
Le volume annuel de transactions diminue au premier trimestre 2020, mais reste à un niveau très élevé : en mars, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 1.037.000 après 1.065.000 fin décembre 2019 et 982.000 fin mars 2019.
Cependant l’INSEE souligne que les estimations publiées concernant le 1er trimestre 2020 peuvent, compte tenu du contexte de lutte contre la propagation du Covid-19, être moins précises qu’à l’accoutumée, du fait de délais additionnels de traitement ou de déclarations administratives affectés par deux semaines de confinement. D’autre part, les chiffres communiqués par l'INSEE, à partir des données communiquées par les notaires, sont d'une part corrigés des variations saisonnières, et d'autre part établis à partir des ventes signées en acte authentique. Or il y a un décalage moyen de 3 mois entre la conclusion de la transaction, qui fait le vrai prix de marché, et la signature de l'acte définitif.
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