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Le BIPE prévoit un "tassement" de l’immobilier en 2005
2/11/2004
Le BIPE, ancien Bureau international de prévision économique, devenu société de conseil en stratégie, prévoit une reprise modérée des placements en actions, dans un environnement boursier un peu plus porteur, et un tassement de ceux dans l'immobilier : telles sont les conclusions présentées mardi 21 septembre 2004 lors du deuxième séminaire annuel de l’Observatoire permanent des marchés de l’épargne et du crédit, consacré aux comportements financiers des particuliers en 2004 et 2005, mais aussi sur le moyen terme : 2006-2009. Ce séminaire réunissait une vingtaine d’institutions financières.
Le dynamisme de l’immobilier et la vigueur de l’assurance vie ont constitué les deux surprises de 2004 alors que le taux d’épargne des ménages avait déjà baissé de 16,8 à 15,8% en 2003 et que cette baisse s'est poursuivie en 2004, malgré une certaine reprise du pouvoir d’achat. Cette dernière fait suite selon le BIPE à la remontée de la confiance suscitée par l’accélération de la croissance.
Du côté des investissements logement des ménages, alors qu’on s’attendait à une stabilisation après les deux bonnes années 2002 et 2003, le climat de l’année 2003 s'est prolongé : poursuite de la hausse des prix et maintien des taux d’intérêt à des niveaux encore très attractifs. Les crédits nouveaux à l’habitat ont connu un rythme de croissance très élevé (+14% en 2004 contre déjà +13,5% en 2003).
En 2005 selon le BIPE, les dépenses des particuliers dans le logement vont connaître un léger tassement. En liaison avec la remontée des taux d’intérêt, on assistera à un reflux plus net des crédits nouveaux à l’habitat et à une augmentation du taux d’apport personnel des particuliers dans toutes les opérations liées au logement.
Cette tendance se poursuivra en 2006-2009 qui connaîtra un ralentissement de la croissance des patrimoines en raison d’évolutions plus raisonnables des prix des logements et d’une hausse tendancielle modérée de la Bourse. En revanche, la "dynamique du passif" continuera dans sa lancée et l’endettement des ménages, tout en restant très raisonnable, croîtra par rapport à leur revenu, mais aussi par rapport à leur patrimoine total.
Au total, le BIPE prévoit une baisse progressive du taux d’épargne - qui n’est pas la cause principale du ralentissement de la croissance du patrimoine-, une poursuite de l’augmentation de l’assurance vie et des actions dans le patrimoine financier des ménages et une bonne résistance du patrimoine non financier : en fin de période, sa part dans le patrimoine total restera encore supérieure aux trois cinquièmes...