- celle d’une assemblée générale supplémentaire par rapport à l’assemblée annuelle, convoquée dans un objectif précis : vote de travaux, délivrance d’une autorisation, etc.
- celle d’une assemblée ne réunissant qu’une partie des copropriétaires : lorsqu’il s’agit par exemple de voter des travaux sur des parties communes spéciales à certains d’entre eux (à condition que le règlement de copropriété prévoie que seuls les copropriétaires participant à la dépense prennent part au vote), ou bien pour la création d’un syndicat secondaire, ou encore pour voter la scission de la copropriété…
la convocation d’une assemblée spéciale n’est de droit que lorsqu’elle est « demandée au syndic par le conseil syndical, s'il en existe un, soit par un ou plusieurs copropriétaires représentant au moins un quart des voix de tous les copropriétaires, à moins que le règlement de copropriété ne prévoie un nombre inférieur de voix » (article 8 du décret n° 67-223 du 17 mars 1967).
Le copropriétaire qui a besoin d’une autorisation doit donc dans la pratique convaincre le syndic, et à défaut le conseil syndical, sachant que les copropriétaires sont en général indisposés par ce type de convocations, et soit n’y défèrent, soit s’y rendent de mauvaise humeur ce qui ne prédispose pas l’assemblée à un accueil favorable de la demande qui lui est soumise…