Un encouragement à renégocier son prêt
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Il est souvent préférable de s'adresser à un établissement concurrent plutôt qu'à sa propre banque Le taux des crédits immobiliers baisse. La conjoncture est donc idéale pour renégocier son prêt, surtout s'il a été souscrit dans les années 1994 et 1995. A ce moment-là, le taux moyen s'établissait entre 8,4 et 8,7 %. Et il reste encore suffisamment de mensualités à rembourser pour qu'une telle opération soit rentable. En revanche, il est un peu tard pour le faire pour les prêts signés auparavant, même si les taux étaient beaucoup plus élevés.
Avant d'entamer le parcours du combattant du candidat à la renégociation, il faut garder à l'esprit quelques idées de base. D'abord, sa propre banque sera la moins réceptive à cette opération. En revanche, engagés dans une quête éperdue de nouveaux clients, les autres établissements seront plus enclins à faire les yeux doux à un prospect. Elles n'hésitent pas en général à faire des efforts, réservés d'ordinaire aux très bons clients. Courtiers et comparateurs peuvent aussi se révéler utiles dans cette démarche. Les premiers se chargent de trouver une nouvelle offre, moyennant 1 % du montant emprunté, souvent plafonné à 5.000 francs (762,25 euros). Les seconds, sur Internet, permettent d'interroger plusieurs banques d'un seul clic.
Renégocier, mais pour quoi faire ? En pratique, cette opération permet, au choix, de diminuer son taux d'endettement en baissant les mensualités, mais en gardant la même durée totale. Ou alors, de se désengager plus vite en optant, à mensualités égales, pour une durée plus courte. Ou encore d'en profiter pour faire des travaux dans sa maison en empruntant plus.
Mynewdeal.com, un courtier spécialisé en crédit immobilier sur Internet, vient d'inventer une quatrième voie : le cash back. Il s'agit de toucher en espèces sonnantes et trébuchantes l'économie réalisée grâce au nouveau crédit. Proposé gratuitement, ce service est réalisé en partenariat avec CaixaBank. La banque espagnole est pour l'heure la seule à accepter de renégocier des crédits immobiliers avec une part dite « non affectée » et sans exiger la domiciliation du salaire. Le principe est le suivant : Caixabank prête un peu plus que la seule somme restant à rembourser. Ce qui permet de toucher l'économie réalisée. Voilà un très joli tour de passe passe marketing. Car la somme perçue en espèce est en fait empruntée...
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