Les agents immobiliers demandent une réforme de leur statut
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Alors que les prochains décrets d'application de la loi SRU sont toujours en préparation, les professionnels de la FNAIM demandent la réforme de la loi Hoguet qui régit leur profession. « Il faut adapter cette loi qui date de 1970 au marché d'aujourd'hui, avec des clients qui demandent de plus en plus de services, et une législation de plus en plus compliquée », explique Philippe Audras, président de la FNAIM. Aujourd'hui, un agent immobilier ne peut être rémunéré qu'une fois la transaction réalisée. Ses tarifs, affichés dans les locaux des agences, sont fixés en fonction d'un pourcentage du prix de vente. Les professionnels ne sont pas censés les faire évoluer à chaque transaction. « Les textes de loi successifs ont introduit des obligations pour les vendeurs. Les agents immobiliers doivent veiller à ce que les dossiers de vente soient conformes, ce qui nécessite un travail plus important. Nous devons nous préoccuper des certificats sur la surface, des termites, de l'amiante, et bientôt du carnet d'entretien de l'immeuble. Nous souhaitons pouvoir proposer des honoraires à la carte pour les clients qui le souhaitent et proposer des services nouveaux un peu sur le modèle des professionnels anglo-saxons », ajoute le président de la FNAIM...