L'immobilier en ligne est victime de sa dispersion : la multiplicité des portails est dissuasive
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Dénicher d'un simple clic, dans un foisonnement d'informations, la maison de ses rêves : l'immobilier en ligne a de quoi séduire les personnes à la recherche d'un toit. De fait, les sites Internet fleurissent à l'heure actuelle.
On en dénombre aujourd'hui en France 200, contre 50 il y a un an. A leur origine plusieurs types d'acteurs : la profession immobilière représentée par la Fnaim, un certain nombre de start-up, les promoteurs ainsi que la presse professionnelle. Un foisonnement qui, incontestablement, dissuade les acheteurs potentiels qui rechignent à sauter d'un site à l'autre.
La France pourrait s'inspirer des Etats-Unis où l'immobilier en ligne s'est concentré autour du site officiel de l'équivalent américain de la Fnaim, Realtor.com, qui réunit à lui seul 95 % de toutes les résidences mises en vente. Mais le modèle sera difficile à importer en France où la rareté des mandats exclusifs des agences constitue un handicap...