Les loyers prennent l'ascenseur
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Les loyers des nouvelles locations ou des relocations continuent de grimper. Au grand dam des locataires, qui frisent le seuil de l'insolvabilité. Pour les bailleurs, une recrudescence des impayés est désormais à redouter.
AParis ou en province, c'est le même constat : les loyers des nouvelles locations et des relocations flambent. Selon l'enquête annuelle réalisée par l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap), la hausse est de l'ordre de 11 % sur l'année 2001 dans Paris et de 10 % dans la Petite Couronne. Ainsi, un locataire s'installant dans un nouveau logement de la capitale en 2001 a dû débourser, en moyenne, 16,2 euros par mètre carré et par mois contre 14,5 euros le mètre carré en 2000 et, dans les localités environnantes, 12,2 euros le mètre carré contre 11,2 euros en 2000. Les chiffres communiqués par le Conseil supérieur de l'administration de biens (CSAB) sont légèrement inférieurs : ils font état de 8,6 % d'augmentation dans Paris intramuros. En province, la hausse est moindre : 5,3 % en moyenne selon l'Union nationale de la propriété immobilière (Unpi) dont l'Observatoire des loyers porte sur 52 villes. Mais de fortes disparités existent entre les agglomérations : + 6,2 % à Lille, + 5,6 % à Nantes et 4,9 % à Clermont-Ferrand. Les baux en cours ou les renouvellements affichent une progression plus modérée : + 2,4 % dans la capitale, + 2,3 % dans la région parisienne et 2 % en province. Ce qui reste très proche de l'indice du coût de la construction (+ 2,4 %) et de l'indice des prix à la consommation (+ 2,1 %) en 2001. Là où la situation est critique, c'est donc pour les nouveaux arrivants dans une location flambant neuve ou pour ceux qui signent un nouveau bail. Car la loi du marché joue à plein...
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