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Décryptages - l'actualité de la semaine |
Une sélection d'actualité sur l'immobilier
chaque semaine ; en quelques clics, tout ce qui vaut le détour
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Prix de l'immobilier ancien : la FNAIM présente des chiffres très en retrait par rapport à Century 21...
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9/7/2010
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Alors que le réseau d'agences Century 21 annonçait le 6 juillet une augmentation des prix moyens au m2 des biens immobiliers anciens vendus par ses adhérents de 8,5% sur un an (1er semestre 2010/1er semestre 2009), la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier) présentait des chiffres - certes fabriqués différemment - affichant une quasi-stabilité sur le même comparatif de périodes : +0,1%, dont -1,1% pour les appartements et +1,3% pour les maisons.
Différence de taille dans l'élaboration des chiffres : le réseau Century 21 fait de simples moyennes des prix au m2 de toutes les transactions enregistrées, alors que la FNAIM calcule des indices "hédoniques", c'est à dire en redressant les prix des transactions réelles pour éliminer tous les facteurs valorisants ou dévalorisants ayant pu influer sur la fixation de chaque prix. Elle se rapproche en cela de la méthode appliquée par l'INSEE pour les indices qu'elle élabore avec les données des notaires...
Le sentiment de stabilisation des prix (fin de la baisse) est confirmé par un sondage IFOP réalisé pour la FNAIM, montrant que la majorité des français envisage une stabilité des prix au cours des prochains mois (56%), certains n'excluant pas de nouvelles hausses (28%). Cette tendance est confirmée par les professionnels eux-mêmes : interrogés en agence, 62% d'entre eux anticipent une stabilité des prix au cours des six prochains mois et 11% de nouvelles hausses.
Grâce aux acquis de baisses enregistrés depuis 2008 (les prix des appartements et des maisons ont retrouvé leurs niveaux observés fin 2005) et aux conditions de crédit extrêmement favorables (les taux ont à nouveau atteint leur plancher historique), la bonne tenue de la solvabilité des ménages constitue selon la FNAIM le principal facteur de résistance à la baisse des prix.
Par ailleurs, ajoute la FNAIM, les "pluri-accédants" tirent désormais profit des hausses de prix acquises. Étant capables de mobiliser un apport personnel élevé, ils peuvent faire face aux niveaux actuels des prix. Ainsi, par exemple, le produit de la revente d'un logement acquis en 2000 leur permet, aujourd'hui, de constituer un apport personnel de l'ordre 75% dans le cadre du financement d'une opération similaire.
Mais la FNAIM ne partage pas l'optimisme de Century 21, même si ce réseau reconnaît que les volumes d'activité d'avant la crise n'ont pas encore été retrouvés : la reprise de l'activité peine à se confirmer, et les facteurs de blocage du marché sont encore nombreux. Après deux années de repli et en dépit d'un léger sursaut observé depuis fin 2009, le volume d'activité s'établit toujours à un niveau inférieur de -25% par rapport aux années 2001-2007.
48% des professionnels sondés sur la perception de l'activité se déclarent non satisfaits (et respectivement 45% et 7% assez ou très satisfaits). La clientèle n'est toujours pas plus au rendez-vous : les deux tiers des professionnels déclarent que le nombre de visites en agence ou de contacts Internet a diminué (un tiers) ou est resté stable (un tiers). Au total, un professionnel sur deux est pessimiste quant à la bonne tenue du marché et seulement 28% anticipent une activité plus dynamique d'ici la fin 2010-début 2011. A noter que c'est surtout le cas sur le marché francilien.
La FNAIM rejoint Century 21 sur la singularité de l'Ile-de-France, et plus particulièrement de Paris. La pression de la demande, supérieure à l'offre, ravive les tensions sur les prix : +3.5% sur un an en Île-de-France et +4.5% en moyenne annuelle à Paris (et même +6.8% entre le 1er semestre 2010 et le 1er semestre 2009). Si les intentions d'achat liées à la baisse des prix se sont multipliées, les propriétaires restent réticents à vendre leur bien dans le contexte actuel, par craintes liées aux prêts relais ou de peur de ne pas vendre ou pas au meilleur prix. Et cela, même si la plupart des transactions se réalisent en majorité (70%) dans un délai inférieur à six mois...
Par contre en province l'offre est excédentaire, mais à des niveaux de prix jugés trop élevés par les professionnels (dans 76% des cas) et les revenus des acheteurs potentiels ne leur permettent pas d'accéder à la propriété (dans 59% des cas), notamment pour les primo-accédants. Ces derniers constituent en effet seulement un tiers de la clientèle des professionnels.
La FNAIM voit donc se renforcer les déséquilibres structurels : la primo-accession recule et de nouvelles hausses des prix apparaissent sur les zones tendues, entretenues par une demande excédentaire (et non par des comportements spéculatifs). Du coup, ses dirigeants doutent que le marché de l'ancien retrouve une vraie fluidité avant plusieurs mois. Le retour à un minimum de confiance est un préalable.
En conséquence, pour 2010, la FNAIM maintient sa prévision d'évolution des prix située entre -1% et +3% en France et s'abstient de prévision pour Paris, alors que Century 21 affiche sans crainte une prévision de hausse de 6% en France et de 15% pour Paris...
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Les copropriétés vont à nouveau pouvoir ouvrir des Livrets A pour le placement de leurs fonds de travaux
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8/7/2010
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La loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation met un terme à un feuilleton à épisodes commencé en janvier 2009, date d'entrée en vigueur de la fin du monopole du Livret A au profit des caisses d'épargne et la Poste. Elle autorise à nouveau et cette fois expressément l'ouverture de livrets A pour le placement des fonds de travaux des syndicats de copropriétaires pour un montant pouvant aller jusqu'à 76.500 (livrets déplafonnés). Un amendement est ainsi venu corriger une bévue de la loi "LME" du 4 août 2008 de modernisation de l'économie, et faire cesser le cafouillage qui s'en était suivi chez les banques et même à Bercy sur ce qu'est exactement un "syndicat des copropriétaires" et la possibilité de l'assimiler à une association...
A noter que les syndicats de copropriétaires disposant d'un livret A ouvert avant le 31 décembre 2008 en conservaient le bénéfice et pouvaient continuer de le mouvementer à condition de ne pas le transférer dans un autre réseau. Rappelons que la décision de placement des fonds du syndicat relève des prérogatives de l'assemblée des copropriétaires (article 35-1 du décret du 17 mars 1967).
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Immobilier en 2010 : hausse des prix de 6% et gel des loyers...
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7/7/2010
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C'est la prévision annoncée pour l'année 2010 à l'occasion de la présentation le 6 juillet des chiffres du 1er semestre par le réseau Century 21, qui regroupe près de 900 agences en France et réalise près de 50.000 transactions de vente par an. Les ventes effectuées par les agences du réseau l'ont été à des prix moyens au m2 en augmentation de 8,5% sur un an, pour retrouver un niveau proche (-1,6%) de celui atteint avant la crise !. En termes de prix, la crise semble donc pratiquement effacée. pas tout à fait par contre pour les volumes de vente qui sont tout de même en augmentation de 24,6% (compromis signés au premier semestre 2010 par rapport au premier semestre 2009, au plus fort de la crise).
Ce rebond se traduit également par un raccourcissement des délais de vente : ces derniers sont passés de 101 jours au premier semestre 2009 à 82 jours au premier semestre 2010. Cette tendance se confirme sur la première partie de l'année 2010 : de 89 jours au premier trimestre 2010, le délai moyen de vente d'un bien n'est plus que de 76 jours au deuxième trimestre 2010. Même si les agences n'enregistrent aucun infléchissement dans le nombre de rentrées de mandats, ce resserrement des délais d'écoulement a pour corollaire un amoindrissement du nombre de biens en portefeuille. Ainsi, le site century21.fr propose à ce jour 50.000 biens à vendre dans l'ancien contre 63.000 au 1er juillet 2009.
Sans surprise, les dirigeants du réseau expliquent cette "résilience" dont fait preuve le marché de l'immobilier ancien par les taux d'intérêt historiquement bas, bénéficiant notamment aux primo accédants, de retour sur le marché dès le premier semestre 2009, mais aussi désormais à une autre typologie d'acquéreurs qui vient tirer le marché vers le haut et soutenir son activité : il s'agit des "secundo ou pluri accédants" et des CSP + (catégories socio-professionnelles élevées). En un an, la part des cadres supérieurs et des professions libérales parmi les acheteurs s'est accrue de 11,9%, tandis que celle des retraités a augmenté de 7,8% et celle des cadres moyens de 2,2%. A l'inverse, la proportion des employés/ouvriers ainsi que des commerçants artisans a diminué, respectivement de -6,2% et -2,3%.
Dans ce paysage, Paris fait selon Century 21 une fois encore figure d'exception, les niveaux de prix des transactions des agences du réseau ayant depuis longtemps dépassé leur plus haut. Au premier semestre 2010, le prix moyen de celles-ci au m² s'établit 5,4% au-dessus de celui enregistré au premier semestre 2008 (7079 euros par rapport à 6717) et il est 15% plus élevé qu'il y a un an.
Cette envolée n'affecte pas les volumes de vente qui enregistrent une augmentation de 11,3% sur un an et de 13,2% sur les trois derniers mois, tandis que le délai moyen de vente est de 48 jours au premier semestre 2010 (42 jours au deuxième trimestre 2010) !
Si le marché parisien bénéficie d'une santé insolente, c'est essentiellement grâce aux CSP + dont la présence a augmenté de 30,3% pour représenter 41,8% des acquéreurs (14,8% seulement France entière !), et grâce à la tranche des 60/70 ans qui progresse de 19,5% en un an. Ce phénomène a selon le réseau pour conséquence une "évaporation" des moins de 30 ans (-16,19% sur un an), ainsi que des ouvriers et employés (-21,4% sur un an). Autre corollaire : une nette diminution de la quotité de financement des acquisitions. Si, France entière, 76% du montant de l'acquisition sont financés par un prêt bancaire, ce niveau ne dépasse pas les 64,2% à Paris. Parallèlement, la durée de prêt a diminué de 9,4% en un an pour les acquisitions réalisées dans la Capitale.
Vu des agences Century 21, le marché francilien apparaît plus calme : les prix moyens au m² ont augmenté de 7,6% en un an mais se situent encore sous la ligne des -5% par rapport aux niveaux atteints au premier semestre 2008. L'activité est au beau fixe et les délais de vente se situent entre ceux de Paris et de la France entière, à 69 jours en moyenne au premier semestre 2010. Sur ce marché, les cadres supérieurs et les professions libérales ne représentent que 12,5% des acquéreurs, leur part tend cependant à augmenter depuis un an (+24%).
Alors que ces chiffres devraient combler d'aise les agents immobiliers, le président de Century 21 France, Laurent Vimont, n'a cessé de la journée de dire dans tous les médias tout le mal qu'il pendait de ce "rattrapage" qu'il juge prématuré, et qui peut selon lui entrainer un nouveau blocage du marché, les prix atteignant dans contexte économique déprimé les limites de la capacité d'achat des candidats.
Selon lui, à l'exception de Paris, une ligne de résistance semble exister sur laquelle butent systématiquement les prix. Elle se situe autour de -5% du niveau de prix atteint au premier semestre 2008. Dès que les prix franchissent ce seuil, les ventes se grippent, contraignant le marché à réajuster ses prix à la baisse afin que l'activité redémarre. Ce scénario a déjà pu être observé en Basse-Normandie par exemple : dès lors que les niveaux de prix ont dépassé la barre des -5% par rapport aux niveaux atteints au premier semestre 2008, le volume des ventes s'est fortement contracté pour obliger le marché à plus de raison, et les prix ont baissé de -6,5% entre le second semestre 2009 et le premier semestre 2010.
Du coup, aujourd'hui, les prix rejoignent ceux du premier semestre 2008 et les possibilités d'acheter ne tiennent qu'à la faiblesse des taux d'intérêt. Toute évolution à la hausse trop importante de l'un ou l'autre de ces deux facteurs entraînera inéluctablement une crispation du marché qui n'évoluera alors que sous la pression des secundo ou pluri accédants, rendus solvables par la vente des biens qu'ils possèdent déjà et dont le "cours" est indexé à celui du marché.
Aucune frénésie par contre sur les loyers :au 1er juillet, les loyers ont augmenté de 0,35% seulement par rapport au 2ème semestre 2009. les dirigeants de Century 21 rappellent que l'année 2009 était marquée par l'abondance de livraisons de logements neufs, et 2010 est une année de moindres livraisons. La situation économique aurait pu conduire à la baisse des loyers, mais la demande ne trouve plus en face d'elle une offre de neuf aussi abondante. En conséquence, la pénurie générale du logement en France a causé le maintien des loyers malgré les difficultés financières des ménages.
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Les professionnels de l'immobilier se veulent moteurs dans l'accompagnement des politiques publiques
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6/7/2010
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Développement durable, Grand Paris, logement accessible, sécurité : ces quatre thèmes ont été présentés comme les chantiers prioritaires des 1.800 professionnels FNAIM franciliens par le nouveau président de leur Chambre syndicale, Gilles Ricour de Bourgies, le 17 juin à l'occasion de son Assemblée générale. Déjà organisatrice en mars dernier des entretiens franciliens de la FNAIM sur le thème de la copropriété et du développement durable, la Chambre FNAIM de Paris-Ile-de-France est également en pointe dans les actions sur ce thème de la FNAIM nationale, qui s'apprête à signer cet automne avec les autres fédérations de professionnels de la gestion immobilière un protocole d'accord avec les associations de consommateurs et les principaux acteurs du "Chantier copropriété" du "Plan bâtiment Grenelle" pour le lancement d'une campagne "Un éco-bilan pour tous" : il s'agit de promouvoir dans les copropriétés une première démarche d'auto-évaluation sur le plan de la performance énergétique des bâtiments, permettant d'amorcer l'étude et la programmation des travaux d'économies d'énergie souhaitables.
De son côté, dès mars dernier, Le réseau Century 21 déclarait vouloir devenir une référence dans le développement durable, par l'implication des membres du réseau agents immobiliers, gestionnaires locatifs et syndics de copropriété. Un comité de pilotage a été ainsi mis en place au sein de Century 21 France, qui travaillera par ailleurs en étroite collaboration avec le groupe Nexity, auquel appartient le réseau, déjà largement engagé dans cette démarche pour l'immobilier neuf et tertiaire.
Pour revenir à elle, la FNAIM francilienne souhaite aussi accompagner la mise en oeuvre du "Grand Paris", qui doit conduire à la création de 70.000 logements par an, soit le double de ce qui a été construit en 2009 dans la région. A cet effet, la Chambre régionale avait participé aux travaux de la Commission du logement du Grand Paris, qui a remis un rapport de synthèse le 27 mai dernier. Elle souhaite également sur un plan plus large travailler avec les acteurs du logement dans la région pour élaborer des propositions concrètes qui correspondent aux enjeux de la population francilienne auprès des autorités publiques, notamment par rapport au manque de foncier constructible.
Enfin, la FNAIM francilienne veut que ses 1.800 professionnels exercent pleinement leurs nouvelles responsabilités dans le domaine de la sécurité, découlant des lois sur la sécurité intérieure et sur la prévention de la délinquance "ce qui fait d'eux des "auxiliaires de l'Etat" comme les avocats sont des auxiliaires de justice" leur a rappelé Gilles Ricour de Bourgies...
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La loi Grenelle II définitivement votée
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5/7/2010
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Après passage en commission mixte paritaire, le projet de loi portant engagement national pour l'environnement a été adopté définitivement pas les deux assemblées. Par rapport au texte voté par l'Assemblée nationale , restent inchangées :
- les dispositions instaurant un diagnostic de performance énergétique (DPE) collectif dans les immeubles avec chauffage collectif avant le 31 décembre 2016, le DPE étant remplacé pour les immeubles de 50 lots et plus (lots principaux ? le texte ne le dit pas !) par un audit énergétique dont le contenu sera fixé par décret, puis prescrivant d'inscrire à l'ordre du jour de l'assemblée suivante la "question d'un plan pluriannuel de travaux" ou d'un "contrat de performance énergétique" (CPE) ;
- les dispositions permettant en copropriété d'adopter à la majorité absolue au lieu de celle des deux tiers les travaux d'économie d'énergie comportant des "améliorations", y compris les "travaux d'intérêt collectif réalisés sur les parties privatives", et l'installation de compteurs d'énergie thermique ou de répartiteurs de frais de chauffage ;
- la disposition obligeant à compter du 1er janvier 2011, en cas de vente ou de location d'un bien immobilier, de mentionner le classement du bien au regard de sa performance énergétique dans les annonces relatives à la vente ou la location, selon des modalités définies par décret...
Par contre, disparaît la disposition de l'article 1er obligeant à compter de la publication de la loi de mettre sous peine d'amende le dossier de diagnostic technique, contenant tous les diagnostics obligatoires, à la disposition de tous les visiteurs dès la mise en vente ou en location d'un bien immobilier.
A noter aussi que depuis la version de l'Assemblée nationale, les copropriétés ne sont plus dans la catégorie des "éligibles" pour l'obtention de certificats d'économies d'énergie (CEE), et que la commission paritaire a ajouté l'ANAH (Agence nationale de l'habitat), la mettant en position de capter les certificats émis à l'occasion de travaux d'économie d'énergie subventionnées par elle...
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Pompes à chaleur : face aux plaintes, l'AFPAC conseille de veiller aux labels
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5/7/2010
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A mi-juin, une enquête du magazine "60 millions de consommateurs" sur les dérives des équipements de chauffage "verts" révélait une forte augmentation des plaintes de consommateurs ayant installé des pompes à chaleur (PAC), dénonçant entre autres des résultats peu ou pas satisfaisants en termes de consommations, des mauvais fonctionnements, des disparitions subreptices d'entreprises, des factures exorbitantes et un service après-vente aux abonnés absents... Dans cette enquête, la machine en elle-même est rarement défaillante dans les problèmes évoqués par les consommateurs, mais ce sont la mauvaise adéquation de la PAC à l'installation et sa mauvaise mise en œuvre, qui sont mises en avant.
Face à ces faits, l'association française pour les pompes à chaleur, l'AFPAC, porte-parole de la filière, déplore évidement ces incidents et rappelle que le marché de la pompe à chaleur a explosé en 2008 et que, cette année-là, les "éco-délinquants" ont profité de l'engouement des consommateurs pour les pompes à chaleur et du boom de ce marché pour réaliser des ventes délictueuses.
L'AFPAC assure qu'aujourd'hui le ménage a été fait, et rappelle aussi qu'elle a instauré depuis 2007 un référentiel de qualité et de performance pour le matériel avec la marque "NF PAC", et un référentiel de qualité pour les installateurs avec l'appellation "QualiPAC" aujourd'hui gérée par "Qualit'EnR". Les installateurs qualifiés sont donc identifiables par leurs appellations ou qualifications, l'appellation QualiPAC étant celle des spécialistes en pompes à chaleur, dont la liste est consultable sur le site de Qualit'EnR (www.qualit-enr.org).
A noter que d'autres appellations ou qualifications existent (telles que Qualibat, Qualifelec ou Qualiclimafroid) qui apportent la garantie d'avoir affaire, a minima, à un professionnel compétent à défaut d'être spécialisé.
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88% des primo-accédants ont des parents propriétaires...
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5/7/2010
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C'est ce qui ressort de l'Observatoire 2010 de l'organisme de crédit Cetelem, réalisé par TNS Sofres et en partenariat avec la société de conseil et d'études économiques BIPE (1). Les primo-accédants français, clientèle considérée comme essentielle des marchés immobiliers, cumule les handicaps : revenus inférieurs à la moyenne, pas ou peu d'apport, instabilité professionnelle plus grande (plus de CDD, plus de mobilité, plus d'incertitude), taux de chômage plus élevé, inexpérience et donc réticence à se lancer, etc.
D'où un parcours plus long et plus difficile pour passer à l'acte et transformer : difficultés plus grandes avec le financement, manque de reconnaissance et d'écoute chez les professionnels immobiliers, plus grande anxiété au cours du processus d'achat...
Autre fait marquant ressortant de l'enquête : le caractère de plus en plus héréditaire du statut de propriétaire : 80% des propriétaires actuels ont des parents eux-mêmes propriétaires, et ce pourcentage monte à 88% chez les primo-accédants de moins de 5 ans ! Reconduction d'un modèle et coup de pouce financier sont les principales explications de ce phénomène, selon les analystes de l'enquête, mais aussi le rôle de conseil des parents...
(1) enquête menée par TNS Sofres, fin avril 2010, sur la base d'un questionnaire auprès d'un échantillon de 1.201 personnes représentatif de la population française, en termes de sexe, d’âge, de CSP et de région, complétée par une enquête qualitative reposant sur 21 entretiens approfondis
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Crédits immobiliers : enfin le libre choix du contrat d'assurance emprunteur
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5/7/2010
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C'est une des dispositions phares de la loi portant réforme du crédit à la consommation publiée le 2 juillet 2010. L'article 20 de la loi interdit désormais aux établissements prêteurs, à l'occasion d'une demande de crédit immobilier, d'imposer au consommateur d'adhérer au contrat d'assurance emprunteur qu'ils commercialisent, dès lors que les garanties proposées sont au moins équivalentes à celles proposées par son organisme prêteur.
Le principe est ainsi inversé avec l'instauration du libre choix en matière d'assurance de groupe. L'objectif est de donner la priorité à l'information et à la sécurité du particulier emprunteur. Ces dispositions seront applicables à compter du 1er septembre 2010 selon des modalités qui seront fixées par décret.
Une première étape avait déjà été franchie le 1er juillet 2009, lorsque les banques et assureurs ont eu l'obligation de fournir une fiche d'information sur leur assurance de prêt, permettant de comparer les offres sur le marché.
Cette réforme vient renforcer la loi "Murcef" de 2001 qui interdisait la vente produits ou prestations groupés, sauf lorsque ces produits ou prestations de services pouvaient être achetés individuellement, ou lorsqu'ils étaient indissociables. Or jusqu'à présent, les banques proposaient quasi systématiquement un "package" assurance + prêt, sans donner la liberté à l'emprunteur de choisir une autre assurance.
On estime que la liberté de choix dans le contrat d'assurance emprunteur permet d'optimiser le coût de l'assurance, pouvant entraîner une réduction de 30 à 50% du prix !
Par ailleurs, cela permet à l'emprunteur de pouvoir augmenter les garanties du contrat individuel, souvent plus souples qu'un contrat lié aux banques.
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Ventes immobilières dans l'ancien en Ile-de-France : les notaires ont vu les prix continuer à augmenter fin 2009
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29/6/2010
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Contrairement à ce que rapporte la presse, les chiffres publiés par les notaires le 28 juin ne donnent pas la tendance du marché aujourd'hui, mais 6 mois avant : ce sont en effet les chiffres des signatures d'actes authentiques de la période février-avril 2010, correspondant à des vente conclues dans une période floue d'octobre 2009 à janvier 2010. Moyennant quoi, ils révèlent un nombre de ventes des logements anciens en Ile-de-France en hausse de 89% par rapport à la même période de 2009, il est vrai particulièrement creuse. Illustration de ce que la présentation peut être trompeuse, ces volumes restent encore en baisse de 18% par rapport à ceux de l'époque de plus forte activité de 2007 (40.200 ventes contre près de 49.000 signées entre mai et juillet 2007)...
Néanmoins, le phénomène de reprise bénéficie à tous les segments de marché, mais plus encore pour les maisons (+101% sur un an) que pour les appartements (+85%) par rapport à la même période de 2009, celles des maisons.
Quant aux prix, ils sont en augmentation pour l'ensemble de l'Ile-de-France de 3,3% en rythme annuel (ventes conclues d'octobre 2009 à janvier 2010 par rapport à la même période de 2008-2009), et plus encore à Paris (+5,3%), qu'en Petite Couronne (+3,7%) et surtout qu'en Grande Couronne (+1,2%)
Les notaires franciliens ne croient pas pour autant à une poursuite de la hausse et croient plutôt à une stabilité des prix après le rattrapage enregistré (toujours pour les ventes conclues depuis le printemps dernier. Ils notent que les indices de prix d'Ile-de-France ne sont pas loin d'avoir atteint à ce jour leur niveau de mi-2008, surtout ceux concernant les appartements : l'écart n'est plus que de 3% entre l'indice atteint en avril 2010 (ventes signées) pour les appartements (213,3) et le maximum observé en septembre 2008 (220,2). Pour les maisons, l'écart reste de 10 % entre l'indice d'avril 2010 (174,7) et le maximum de 193,7, observé
en juillet 2008. Rappelons que la base 100 de cet indice est en décembre 2000...
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L'immobilier : toujours meilleur placement sur le long terme
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29/6/2010
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C'est ce qui ressort d'une étude de l'IEIF (Institut de l’épargne immobilière et foncière) publiée ce mois : sur 10 ans de 1999 à 2009, en taux de rentabilité interne annuel (incluant la valorisation du capital), les foncières cotées arrivent en tête avec 13,8%, le logement à Paris en n°2 avec 12,2%, l'immobilier d'entreprise seulement n°3 avec 12,0%, les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) n°4 avec 11,7%, l'or n°5 avec 10,1%, les bureaux paris n°6 avec 8,6%, les Sicav obligataires n°7 avec seulement 4,1%, les monétaires n°8 avec 2,8%, juste devant le Livret A avec 2,7%, lui-même largement devant les actions françaises qui ont coûté 0,5%, l'inflation ayant été pendant la période de 1,7% en moyenne !
Bien entendu cette hiérarchie ne se retrouve pas à d'autres périodes : les actions françaises sont n°2 sur la période 1994-2004 et n°1 sur celle 1989-1999, l'immobilier n'étant en bonne place que sur 1994-2004, et par contre pour des raisons dont on se rappellera en mauvaise place sur 1989-1999. D'autres classements prévalent pour les périodes 1972-1982, 1979-1989 ou 1984-1994. A noter que l'or n'a rien rapporté et même coûté sur toutes les périodes citées sauf la dernière (1999-2009 : 10,1%) et la première (1972-1982 : 24,5%)...
Sur une période plus longue, de 1972 à 2009, l'immobilier Paris l'emporte de justesse sur les actions françaises et les foncières cotées (11,8 contre 11,1%), les SCPI font 8,8%, l'or 7,4%, les Sicav obligataires 7,0% et le Livret A 4,7%, pareil que l'inflation.
L'IEIF fait remarquer que l'investisseur doit toujours être vigilant face aux promesses de rentabilité basées sur l'expérience des années passées : en fonction de l'année de référence retenue comme point de départ et de la durée de la période choisie, on peut arriver à des résultats diamétralement opposés...
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universimmo.com
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