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Une sélection d'actualité sur l'immobilier chaque semaine ; en quelques clics, tout ce qui vaut le détour…


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Brèves : 
 Cinq alarmes de piscines retirées du marché - 12/7/2008
 L'ANAH malgré la baisse de son budget se consacrera davantage à l'habitat dégradé et créée deux éco-primes - 11/7/2008
 Avant-projet de loi de mobilisation pour le logement : déception et critiques - 11/7/2008
 Equipement des immeubles en fibre optique : la guerre des opérateurs a commencé - 11/7/2008
 Evolution des loyers dans l'agglomération parisienne en 2007 - 8/7/2008
 Un bilan inquiétant des diagnostics avant vente - 7/7/2008
 La qualité de l'air intérieur des logements conditionnée par leur ventilation - 4/7/2008
 Peine de prison requise contre une loueuse d'habitat indigne - 4/7/2008
 Rafale de prévisions baissières pour le marché immobilier ancien - 3/7/2008
 Un réseau d'agents immobiliers ose une enquête sur l'image et les attentes à l'égard des professionnels - 3/7/2008

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Cinq alarmes de piscines retirées du marché

12/7/2008 
Quelques jours après que la Commission de sécurité des consommateurs (CSC) ait alerté sur la non-fiabilité de la plupart des alarmes censées se déclencher après la chute d'un enfant dans une piscine, et sans attendre semble-t-il les conclusions de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui devait réaliser des contrôles de conformité, le secrétaire d'Etat chargé de la consommation et de l'industrie, Luc Chatel, a annoncé le 10 juillet qu'il allait faire retirer de la vente cinq alarmes de piscines. Il a également demandé à ses services "d'effectuer un rappel" de certains des systèmes déjà vendus.

Un courrier devrait être adressé aux détenteurs des cinq équipements mis en cause de manière à ce qu'ils puissent les retirer, les modifier ou changer leur système. Quant à un remboursement éventuel, le secrétaire d'Etat reste évasif, se contentant d'indiquer qu' "il faudra regarder avec les commerçants et les fournisseurs ce qui peut être fait". La liste des alarmes incriminées est fournie sur le site de la DGCCRF (1).

Reste à savoir si d'autres appareils ne seraient pas défectueux. Selon la Commission de sécurité des consommateurs, "la plupart des produits ne détectent pas la chute d'une masse de 6 kg", égale à celle d'un enfant de quelques mois. Pis, "la moitié des alarmes ne repère pas, ou insuffisamment, les poids de 8 kg, simulant la masse d'un enfant autonome". Et les niveaux sonores d'alerte s'avèreraient médiocres dans quatre cas sur six...


(1) DGCCRF - site Sécurité des piscines

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L'ANAH malgré la baisse de son budget se consacrera davantage à l'habitat dégradé et créée deux éco-primes

11/7/2008 
Le conseil d'administration de l'ANAH (Agence nationale de l'habitat), qui s'est tenu le 3 juillet 2008, a adopté un ensemble de mesures en faveur de la lutte contre l’habitat indigne, et de la précarité énergétique, affirmant vouloir recentrer ses aides auprès des "publics les plus modestes". Les sommes consacrées à l'habitat dégradé vont passer en 2008 de 70 à 100 millions d'euros, soit une progression de 30 millions.

L'ANAH estime que de 400.000 à 600.000 logements sont potentiellement indignes dans le privé et que 160.000 logements manqueraient de deux éléments de confort de base. En 2007, près de 7.200 logements dégradés, appelés aussi indignes, ont été réhabilités ; en 2008 ce nombre devrait passer à 10.000. L'ambition de l'ANAH est de réhabiliter 140.000 logements de ce type en 8 ans. Cet effort supplémentaire a été rendu possible en récupérant les subventions obtenues pendant les dernières années par certains propriétaires qui ne les ont pas réclamées ensuite, a indiqué Mme Baïetto-Beysson, directrice générale de l'ANAH.

Par ailleurs, l'ANAH va créer à partir du début 2009 deux "éco-primes" destinées aux propriétaires en contrepartie de travaux portant sur la performance thermique globale des logements. La première, de 1.000 euros, sera accordée aux propriétaires occcupants "très sociaux" qui effectueront des travaux permettant une déduction de la consommation conventionnelle de plus de 30%. La deuxième, de 2.000 euros, sera attribuée aux bailleurs qui entreprennent des travaux permettant de maîtriser les loyers et les charges de leurs locataires. Le montant total prévu pour ces éco-primes est de 20 millions d'euros par an avec 13.000 logements au total concernés.

L'ANAH annonce également qu'une "éco-conditionnalité" de l'ensemble de ses aides sera parallèlement mise en œuvre. Pour les dossiers importants, (plus de 25.000 euros par logement) elles ne pourront en aucun cas bénéficier à des projets dont l’étiquette énergie après travaux reste en classe "G ".

Enfin, à partir de juillet 2009 les OPAH (opérations programmées d'amélioration de l'habitat) devront progressivement et systématiquement intégrer un volet "énergie" de même que les copropriétés en difficulté. Une aide expérimentale à l'ingénierie d’un montant de 35% sous réserve d’une aide équivalente de la collectivité, dans la limite de 13.000 euros est créée et devrait permettre la réhabilitation de 300 copropriétés.

Ces actions n'empêchent pas le budget de l'ANAH d'être en baisse en 2008 par rapport à 2007 : il passe ainsi de 560 millions en 2007 à 530 millions, y compris avec les mesures annoncées.


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Avant-projet de loi de mobilisation pour le logement : déception et critiques

11/7/2008 
C'est à n'y rien comprendre dans la communication gouvernementale : un jour Christine Boutin nous dit qu'on va voir ce qu'on va voir pour ces communes inciviques qui ne font pas d'effort pour atteindre les 20% de logements sociaux prescrits par l'article 55 de la loi "SRU", brandissant un droit de préemption du préfet sur les terrains, et de l'autre on remet l'amendement UMP déjà contré deux fois par les précedents ministres en charge du logement permettant à ces mêmes communes de respecter les 20% à bon compte, en intégrant dans le calcul les opérations d'accession sociale à la propriété...

Cette mesure va évidemment faire passer au second plan d'autres dispositions comme la rénovation des quartiers anciens dégradés et l’aide aux copropriétés en difficulté. D’autres mesures vont dans ce contexte être considérées comme socialement "agressives", comme l’abaissement de 10 % du plafond de ressources pour l’obtention d’un logement social et l’obligation pour les locataires dont les revenus dépassent les plafonds légaux de quitter les lieux dans les trois ans.

A rebours, les propriétaires vont protester contre la disparition de la caution (seules les personnes physiques pourront l’exiger), même si par ailleurs des mesures sont prévues pour faciliter un peu les expulsions (les propriétaires ne devront cependant pas se faire trop d'illusions : le principal frein aux expulsions n'est pas la réglementation mais la pénurie de possibilités de relogement...)

La fondation Abbé Pierre est déjà montée au créneau : jugeant que le projet de loi n’apporte que peu d’avancées significatives pour remédier à la crise du "mal-logement", elle dénonce sans surprise comme une véritable provocation, et un cadeau fait aux villes qui n’ont pas fait les efforts nécessaires pour rattraper leur retard en logement social, l'entaille faite à l'article 55 de la loi SRU. Par ailleurs, si elle estime que la rénovation de certains quartiers anciens constitués d’une grande part d’habitat indigne paraît un nouvel objectif appréciable, elle regrette que les moyens mis en œuvre (environ 300 millions par an) demeurent limités...


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Equipement des immeubles en fibre optique : la guerre des opérateurs a commencé

11/7/2008 
Numericable a-t-il été trop favorisé par l'amendement voté par les députés à la loi de modernisation de l'économie (LME), permettant aux "opérateurs de réseaux de communications électroniques" ayant, dans le cadre d'une convention conclue avec un propriétaire d'immeuble collectif locatif ou un syndicat de copropriétaires avant la promulgation de la loi LME, "installé un réseau de communications électroniques à haut débit à l'intérieur d'un immeuble de logements et desservant un ou plusieurs utilisateurs finals" - donc essentiellement à Numéricable, qui exploite par suite de fusions et rachats successifs la quasi-totalité des réseaux - de transformer "de droit" les lignes de ce réseau en lignes en fibre optique, à leurs frais, "sous réserve de notifier préalablement cette transformation au propriétaire de l'immeuble ou au syndicat de copropriétaires" ?

Devant le tollé suscité dans le grand public par cette mesure un peu trop "sur mesures", et la crainte que l'émotion soulevée ne soit exploité par le lobbying de ses concurents (Free, Orange, Neuf-Cegetel...), Numéricable a contre-attaqué en faisant signer par ses clients une pétition (1) dans laquelle il leur faisait dire - à bon compte - qu'ils étaient partisans d'un déploiement rapide du "très haut débit" dans leur immeuble ! Autant faire une pétition pour dire qu'on est partisan du beau temps en été...

Se félicitant d'avoir obtenu, en moins de 24 heures, près de 40.000 signatures, Numéricable essaie en fait de prévenir une suppression ou atténuation de l'amendement par les sénateurs qui ont entamé à leur tour l'examen de la loi LME ; pour ce faire, il induit que la loi LME permettrait à une copropriété de lui interdire de "moderniser son réseau câblé en fibre optique dans l'immeuble, au prétexte qu'elle aurait déjà autorisé un autre opérateur à déployer sa fibre". Ce qui provoque l'ire des associations de consommateurs, notamment l'UFC-Que Choisir, outrés de la voir ainsi crier au loup...

Mais ces dernières ne sont pas les seules à réagir : Orange a assigné le câblo-opérateur en justice et Free s’est immédiatement associé à la requête, qui doit être examinée le 15 juillet par la justice. Orange, particulièrement remonté, accuse Numericable de proférer dans sa pétition des "termes mensongers dénigrant un opérateur tiers", et demande le retrait de la pétition et la publication d'un démenti.

A suivre...

(1) texte de la pétition :
"Cher Client,
"Dans le cadre des discussions actuelles au Parlement sur la future Loi de Modernisation de l'Economie, il se pourrait que l'on rende trés difficile, voire impossible, pour Numericable de rénover rapidement son réseau avec de la fibre optique déployée jusqu'aux logements raccordés au câble. Cela aurait pour conséquence un monopole de fait pour amener les réseaux ultra haut débit dans les logements français.

"Depuis trois ans nous investissons pour vous apporter le service que nous vous devons en amenant la fibre optique au plus prés de votre prise câble : nous voulons continuer cette modernisation et pouvoir, demain, remplacer les derniers mètres en coaxial par de la fibre optique, et cela sans travaux ni nuisances, dans le respect des accords conclus avec vos copropriétaires. La loi pourrait devenir contreproductive et empêcher la Modernisation qu'elle recherche.

"Numericable estime que la concurrence est saine pour les consommateurs et que ceux-ci ont le droit d'avoir le choix entre plusieurs opérateurs de réseaux pour recevoir les services lis l'ultra haut débit.

"Etes-vous favorable davantage de concurrence ?
"Etes-vous favorable ce que Numericable conserve la possibilité de moderniser, rapidement et sans obstacles, ses réseaux en Fibre Optique jusqu' votre logement ?
"En un mot, êtes-vous favorable au déploiement rapide du Trés Haut Débit en France ?"

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Evolution des loyers dans l'agglomération parisienne en 2007

8/7/2008 
Source la plus complète sur l'évolution des loyers en Ile-de-France - c'est la seule à couvrir à la fois les loyers de "marché" (première location ou relocation) et les loyers des locataires en place - l'OLAP (Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne) publie en juillet la synthèse des résultats de l'étude qui sert chaque mois d'août depuis plus de dix-huit ans à justifier le décret de semi-blocage des réajustements à l'occasion des renouvellements de baux d'habitation.

Les chiffres pour 2007 mettent en évidence une hausse moyenne des loyers de 3,8%, supérieure à l'inflation pour la même période (+2,5%), et supérieure à celle enregistrée en 2006 (+3,2%) ; l'OLAP l'explique par la progression plus forte de l'IRL (indice de référence des loyers) en 2007, avant sa réforme début 2008 pour l'aligner justement sur le rythme de l'inflation...

Tous locataires confondus (locataires en place et nouvelles locations), la hausse est plus forte à Paris (+4,3%), un peu moins forte en "petite couronne" (+3,6%) et encore moins forte en "grande couronne" (+3,1%), disparité qui se retrouve dans les loyers de "marché" : ainsi un locataire qui a emménagé en 2007 à Paris a dû débourser 1 euro de plus par m2 (20,20 euros/m2), soit 4,7% de plus qu'en 2006, alors qu'en "petite couronne" la progression est moindre : +4,3% à 15,3 euros /m2...

La tension reste donc vive sur les loyers dans l'agglomération parisienne et nul doute que le décret de semi-blocage sera une nouvelle fois reconduit...


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Un bilan inquiétant des diagnostics avant vente

7/7/2008 
La Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (FIDI), qui regroupe 729 entreprises réalisant des diagnostics immobiliers, a réalisé un bilan sur 8.450 interventions effectuées entre le 1er janvier et le 30 avril 2008 par ses adhérents : il permet de dresser un état des lieux des désordres techniques et des risques dans les logements mis en vente :

- concernant les installations intérieures de gaz, les diagnostics ont permis de révéler au moins un danger grave et immédiat (selon la terminologie de la norme) dans 7% des cas ; selon le communiqué de la FIDI, une extrapolation sur les 350.000 logements raccordés au gaz vendus chaque année, ce seraient donc plus de 25.000 qui présenteraient un danger pour les occupants !

- concernant l'amiante, les diagnostics ont permis de révéler la présence de matériaux contenant ou susceptibles de contenir de l'amiante dans 17% des cas ! Selon le même raisonnement, cela représenterait sur la totalité des transactions annuelles dans l'ancien (chiffre retenu par la FIDI de 700.000) une estimation de 120.000 logements dans lesquelles la présence d'amiante est mise en évidence...

- concernant le plomb, 82% des logements construits avant le 1er janvier 1949 comportent des peintures au plomb : 15% d'entre eux ont fait l'objet d'une déclaration en préfecture compte tenu de l'état de dégradation de la peinture ; toujours par extrapolation, cela représenterait environ 35.000 logements par an !


La FIDI exprime le souhait que les principales informations découlant des diagnostics obligatoires avant toute vente de bien immobilier – contenues dans un dossier qui peut comprendre plus de 50 pages - puissent être réunies au sein d'une fiche de synthèse. Elle milite aussi pour que cette fiche soit annexée au mandat de vente, afin de permettre à l'acheteur d'en prendre connaissance dès la prise de contact concernant un bien, et non au stade de la conclusion de la promesse ou du compromis de vente, à un moment où le prix et les conditions ont été négociés !


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La qualité de l'air intérieur des logements conditionnée par leur ventilation

4/7/2008 
Sachant que nous passons 85% de notre temps dans des environnements clos et une majorité de ce temps dans l'habitat, la problématique de la qualité de l'air intérieur devient de plus en plus cruciale en termes de santé publique. En 2006, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI) a publié le premier état national de la qualité de l'air intérieur et révélait que la pollution chimique est plus importante à l'intérieur qu'à l'extérieur même si elle est de nature différente. 9% des logements étudiés révélaient la présence simultanée de 3 à 8 composés chimiques à de très fortes concentrations, provenant de produits de construction et de décoration, d'ameublement, d'entretien, de bricolage, équipements de chauffage et de production d'eau chaude, présence humaine et activités liées aux besoins essentiels (cuisine) ou autres (tabagisme).

Les conditions d'aération des logements jouant de toute évidence un rôle important sur l'ampleur de la pollution, l'OAQI a poursuivi ses investigations et s'est intéressé dernièrement à l'état de l'aération dans le parc de logements français. L'observatoire s'est basé sur les données collectées sur l'échantillon de 567 logements représentatif des 24 millions de résidences principales en France métropolitaine pour constituer, à l'échelle nationale, un état descriptif de la ventilation dans les logements.

les résultats de l'étude dépendent en fait de l'âge des bâtiments : la moitié du parc de logements a été construite avant 1967 donc avant les réglementations sur l'aération des logements instaurant le principe de la ventilation générale et permanente. Certains n'ont pas encore été rénovés, ils ne possèdent donc aucun système d'aération (21% du parc). Les bâtiments construits ou rénovés après 1967 mais avant 1990 sont équipés de ventilation naturelle effectuée grâce à des aérations sur les façades. Depuis 1990, la ventilation naturelle a complètement disparu au profit de la ventilation mécanique contrôlée (VMC) ; du coup, VMC et ventilation naturelle équipent près de 70% des logements. La VMC double flux qui récupère les calories extraites de l'air vicié ne représente quant à elle que 1.1% du parc...

L'OAQI a mesuré en particulier les niveaux de dioxyde de carbone (CO2) libéré par la respiration des occupants, sa concentration dans l'air étant une bonne mesure du confinement : il s'avère que 62% des logements présentent une concentration comprise entre 500 ppm et 1.000 ppm alors que la concentration extérieure ne dépasse pas les 380 ppm. Toutefois, la conversion de cette concentration en vitesse de renouvellement d'air montre des valeurs proches des exigences réglementaires de 18 m3/h à l'échelle du parc. Ce même débit est de 10 m3/h dans les situations où les portes ou les fenêtres sont fermées.

L'OAQI estime que les différents systèmes de ventilation conduisent à des débits de renouvellement d'air identiques, mais remarque que les VMC sont très souvent mal réglées : pour les logements de 4 pièces par exemple, les valeurs de débit vont de 8 à 269 m3/h. En comparant aux valeurs réglementaires, l'OQAI note que 56% des 104 logements mesurés ne respectent pas les prescriptions. Parmi ces logements, nombreux sont ceux où la VMC a été installée dans le cadre d'une rénovation...

L'OQAI rappelle que dans ces conditions l'occupant à un rôle majeur à jouer dans l'aération des logements : il explique notamment que l'ouverture de la porte ou de la fenêtre en chambre la nuit améliore le débit de renouvellement d'air.

Les premiers éléments disponibles montrent cependant que la ventilation ne pourra pas, à elle seule, subvenir à l'élimination des nombreux polluants observés dans les logements et qu'un effort primordial doit être fait en amont, par la diminution des émissions à la source ou en traitant les contaminations de l'air (filtration, épuration).

Par ailleurs, au regard des objectifs de performance énergétique des bâtiments qui vont être fixés suite au Grenelle de l'environnement, l'OQAI profite de la présentation de cette étude pour prévenir que la relation entre aération et consommation énergétique va devenir primordiale. L'amélioration de l'isolation et de l'étanchéité de l'enveloppe des bâtiments et la réduction de l'énergie consacrée au renouvellement de l'air doit ainsi s'opérer en tenant compte de critères de qualité d'air acceptables, rappelle l'observatoire qui semble craindre un renforcement des mesures d'isolation aux dépends de la ventilation !



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Peine de prison requise contre une loueuse d'habitat indigne

4/7/2008 
Le parquet de Nanterre a requis 18 mois de prison dont douze avec sursis, une mise à l'épreuve de deux ans, 20.000 euros d'amende et l'obligation d'indemniser les victimes à l'encontre d'une propriétaire de trois logements insalubres, dont un garage sans fenêtre transformé en studio, accusée de "soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergements indignes".

Cette nouvelle affaire montre que la justice n'hésite plus à poursuivre lourdement les "marchands de sommeil" ; une dizaine de locataires, des personnes dites "vulnérables" dont des mineurs ont été victimes des agissements de la propritaire traduite devant le tribunal de Nanterre, médecin de 66 ans, affirmant n'avoir fait que reprendre la gestion de ces "logements" au décès de son mari en 2005. Selon les informations rapportées par l'AFP, ils avaient scindé un pavillon mitoyen de leur logement pour en faire trois logements, deux d’entre eux marqués par l’humidité et la moisissure ayant un WC et une douche en communs, et étant souvent privés d’eau chaude. Leurs locataires, des mères de famille d’origine africaine, y vivaient respectivement avec deux et cinq enfants, moyennant un loyer proche de 600 euros ! Le troisième "logement" était un garage, sans fenêtre ni isolation, dans lequel avait été aménagé un studio. Son locataire avait payé pendant plusieurs années un loyer de 450 euros.

La préfecture des Hauts-de-Seine a déclaré ce dernier "logement" insalubre en 2005, et en a interdit l’habitation, obligeant la propriétaire à reloger son locataire. Mais celle-ci n’a pas obéit à l’arrêté, et le locataire, n’ayant trouvé à se reloger, habite toujours dans le garage, sans toutefois payer le loyer, comme la loi l'y autorise. Ce qui n'a pas, selon les locataires, empêché la propriétaire de couper l'eau et le chauffage dans un but d'intimidation ou pour faire payer les loyers : une lettre adressée à l'une des locataires indique que "l'eau chaude sera remise quand les loyers seront à jour"...

Le jugement a été mis en délibéré au 5 septembre.



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Rafale de prévisions baissières pour le marché immobilier ancien

3/7/2008 
Après le groupe Xerfi, qui prévoit depuis fin 2007 une baisse de 18% des prix de l'immobilier dans les 3 ans à venir, les économistes du Crédit Agricole qui rejoignaient en avril les pessimistes avec une prévision de baisse de 5% en 2008, et le BIPE (Bureau d'information et de prévision économique), associé au courtier immobilier en ligne Empruntis dans un baromètre conjoint, qui aggravait ses prévisions le 26 juin en tablant désormais sur une baisse de 4% en 2008 et un nouveau recul de 4 à 6% en 2009, les professionnels admettent à leur tour un retournement.

Tous reconnaissent une baisse brutale du nombre de transactions : de -10 à -15% en moyenne pour les agences Century 21 et Guy Hocquet, -6 à -10% pour les notaires d'Ile-de-France - les seuls qui publient des chiffres sur le nombre de ventes - et même -13% à Paris, alors qu'ils sont en retard de 3 à 4 mois par rapport aux agents immobiliers, ne prenant en compte les ventes qu'à leur signature et non à leur conclusion !

Presque tous prévoient aussi un tassement des prix voire une baisse modérée en 2008 et probablement en 2009 : le réseau Century 21 (près de 1.000 agences) est le moins pessimiste, prévoyant que les prix au m² resteront en moyenne nationale stables, voire en légère baisse maximum de 2 %, et voit les ajustements déjà enclenchés s'effectuer "marché par marché" et leur amplitude être directement liée à l'évolution des conditions de crédit. Le réseau Laforêt (850 agences) y va plus franchement en annonçant des prix à -10% en septembre 2008 et à -15% en septembre 2009 par rapport au point haut atteint en 2007 !

L'indice INSEE/Notaires publié le 2 juillet, seule donnée fiable sur l'évolution réelle de l'ensemble du marché - les professionnels n'en appréhendent qu'une grosse moitié -, mais qui ne traduit que les prix des transactions conclues fin 2007, indique une stabilisation globale des prix au 1er trimestre, même à Paris qui affiche encore une hausse de 9,4% sur 12 mois : sur les 3 premiers mois de 2008, l'indice général des prix marque une baisse de 0,8%, avec toutefois une hausse de 0,4% en Ile-de-France (mais encore +1,1% à Paris) et une baisse, plus forte, de 1,4% en province.

Selon les dirigeants du réseau Century 21, le marché est affecté par un triple "tiraillement" :

- des disparités régionales importantes : pour les maisons de + 7 % (région Centre) à – 5 % (Yvelines) et pour les appartements de + 8 % (Val-d'Oise) à – 12 % (Basse-Normandie) ; à l'intérieur même de chaque région, les écarts se creusent entre les centres villes dont, en règle générale les prix résistent (voire restent orientés à la hausse) et les banlieues et surtout les grandes banlieues où les prix accusent des baisses atteignant souvent 10 % ;

- l'écart entre la "demande structurelle" - celle liée aux besoins - et la "demande solvable" - celle des possibilités réelles d'achat -, sous le triple impact du resserrement des critères d'octroi des prêts par les banques, des hausses des taux de crédit (+1% en un an) et du renchérissement du prix des carburants ; du coup, les catégories d'acheteurs qui étaient les plus actives sur le marché, telles que les primo-accédants et les CSP Employés/Ouvriers qui, au cours des quatre dernières années, n'hésitaient pas à s'éloigner des villes pour satisfaire leur besoin d'accession à la propriété, se trouvent pour environ 20 % d'entre eux désolvabilisés et contraints de différer leur projet...

- l'écart entre les aspirations des vendeurs en matière de prix et le budget des acquéreurs, perceptible dans l'accroissement des délais de vente : 86 jours en moyenne soit un accroîssement de 6 jours en un semestre) et celui des marges de négociation (5,49 % contre 5,13 % au 2e semestre 2007)...

Selon Century 21, cet écart sera le plus rapide à résorber...

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Un réseau d'agents immobiliers ose une enquête sur l'image et les attentes à l'égard des professionnels

3/7/2008 
La mauvaise image des agents immobiliers est habituellement dénoncée par les associations de consommateurs : cette fois c'est un franchiseur, Guy Hocquet, 3ème en France avec 650 affiliés, qui affronte le problème, et annonce des initiatives pour y remédier !

Si les résultats de l'enquête, réalisée par l'IFOP (1), sont globalement sans surprise - 66% des personnes interrogées ont une mauvaise opinion des agents immobiliers, dont 13% une "très mauvaise" -, dans le détail ils nuancent nettement l'impression qui fait l'unanimité auprès du public :

- d'une part les agents immobiliers gagnent à être connus : la cote de popularité s'améliore chez ceux ayant été récemment en contact avec un agent immobilier (35% d'opinions positives contre 31% dans le cas contraire), et elle est encore meilleure chez ceux qui ont eu une expérience dans les 5 dernières années (48% de satisfaits) ;

- d'autre part les appréciations portées sur les qualités et défauts des professionnels sont mitigées : disponibilité et compétence sont citées en tant que qualités associées par près des 2/3 des sondés ; par contre 58% leur reprochent leur manque de proximité, 61% leur capacité insuffisante de prodiguer de bons conseils et 73% leur insuffisante implication dans la vie du quartier...


L'appréciation varie aussi suivant la catégorie socioprofessionnelle - elle est meilleure chez les ouvriers-employés que chez les cadres (34% contre 23%) -, ainsi qu'en fonction de l'âge : les jeunes et les seniors en ont une meilleure opinion que les tranches d'âge intermédiaires !

Mais ce sont les attentes des sondés qui révèlent le principal hiatus entre les agents immobiliers et leurs clients ! 57% attendent des professionnels d'être d'abord efficaces dans la recherche d'un bien, et 48% d'avoir la capacité de bien les informer sur les biens proposés, la réglementation, le marché. Un gros tiers met aussi en avant le fait d'être équitable entre l'acheteur et le vendeur : des attentes d'acquéreurs alors que les agents immobiliers sont essentiellement mandatés par les vendeurs et estiment travailler d'abord pour eux...

D'autres attentes surprennent aussi : la première d'entre elles concerne la dispense d'informations pratiques : 95% des sondés souhaitent qu'un agent immobilier leur prodigue des conseils non commerciaux, tels que des renseignements sur les quartiers en développement d'une ville, les opportunités du marché… 92% souhaitent se voir proposer des solutions et des offres à prix réduit pour le crédit, le déménagement, etc. 75% apprécieraient que les agents participent davantage à la vie sociale de leur quartier, et 71% qu'ils célèbrent avec leurs clients la signature de l'acte définitif...

Face à ce constat sévère, les dirigeants du réseau Guy Hocquet, qui fait partie comme Century 21 du groupe Nexity, annoncent une série d'initiatives visant à renforcer l'expertise de leurs affiliés et les garanties de qualité de service offertes aux clients, avec notamment une certification "prestation de services" à l'obtention de laquelle ils comptent inciter l'ensemble des agences du réseau.


(1) Etude réalisée par l'IFOP du 18 au 23 juin 2008 sur un échantillon représentatif de la population française (1215 personnes)

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