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Décryptages - l'actualité de la semaine |
Une sélection d'actualité sur l'immobilier
chaque semaine ; en quelques clics, tout ce qui vaut le détour
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La qualité des établissements scolaires impacte bien le marché immobilier
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30/6/2017
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Si l'impact du "marché scolaire" sur le marché immobilier est de puis longtemps une évidence, l'étude réalisée par MeilleursAgents, qui s'est fondée sur le palmarès 2017 des collèges français du magazine L'Etudiant.fr, en dévoile l'ampleur : 25% des meilleurs collèges, ceux qui ont eu les meilleurs résultats au brevet en taux de réussite et taux de mention se situent dans les quartiers les plus chers dans toutes les grandes villes de France.
L'étude c'est concentrée sur 8 des plus grandes villes de France, Lille, Bordeaux, Rennes, Lyon, Montpellier, Nice, Toulouse, Nantes et Paris. Elle révèle que le surcoût pour vivre à côté des meilleurs établissements publics est de 7 à 27% par rapport au prix moyen du mètre carré sur l'ensemble de la ville. C'est à Bordeaux que la surcote est la plus raisonnable (7%). Viennent ensuite Lille (8%) et Lyon (9%). Suivent Nice, Rennes et Nantes, où le prix de l'immobilier autour d'un bon collège est respectivement supérieur de 11, 12 et 13% à la moyenne. La surcote est encore plus élevée à Paris : 17%. Et c'est encore pire à Montpellier et Toulouse : 22% et 27%.
Quelques établissements publics très bien notés restent cependant "accessibles". A Paris, il en existe 2 (sur 27) : le collège Jean de la Fontaine, Paris XVIe (95% de réussite au brevet), avec un prix au m2 dans un rayon de 300m autour du collège de 8.353 euros, et le collège Georges Courteline, Paris XIIe (93% de réussite) avec un prix au m2 aux alentours du collège de 7.991 euros. A Lille un seul (sur 2) : le collège Guy Mollet, quartier de Lomme avec un prix au m2 de 1.950 euros. A Bordeaux un seul également (sur 5) : le collège Saint André, quartier Lestonat/Beauséjour avec 3.104 euros le m2. A Rennes c'est (sur 5) le collège Le Landry, quartier Francisco ferrer/Vern/Poterie avec 2.506 euros le m2. A Lyon (sur 7) : la cité scolaire internationale, quartier Chartreux/Saint Vincent (VIIéme) à 3.171 euros le m2. Enfin, à Montpellier, Toulouse et Nantes, le m2 des quartiers où se situent les meilleurs collèges est largement surévalué par rapport au prix du quartier.
Mais le record est, sans grande surprise, du côté du seul collège public du 7ème arrondissement à Paris : le collège Duruy, où il faudra compter en moyenne 13.156 euros par m2 à proximité, soit 51% de plus que le prix moyen du m2 dans la Capitale.
L'école publique de qualité existe mais, force est de constater qu'elle se concentre dans des quartiers huppés inaccessibles au plus grand nombre. Une question se pose : les prix sont-ils trop élevés dans ces quartiers ou les écoles de ces quartiers ont elles des ressources en adéquation avec les exigences de leur clientèle ?
Source : Meilleurs Agents
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Encore plus de transactions immobilières en 2017
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27/6/2017
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C'est Bruno Deletré, directeur général du Crédit Foncier qui l'a annoncé ce matin lors d'une conférence de presse : le nombre de ventes de logements anciens devrait atteindre un record historique en 2017 avec 880.000 ventes estimées soit une augmentation de 3,8% sur 1 an. La hausse serait de 27% sur 3 ans (2014-2017). Cette croissance s'accompagne d'une hausse différenciée des prix. Ainsi, pour un appartement ancien de trois pièces standard, la hausse est comprise entre 4% et 8% dans les grandes agglomérations telles que Paris, Lille, Lyon, Bordeaux et Toulouse, tandis qu'elle peut dépasser les 8% dans certaines agglomérations de moindre taille comme Reims, Besançon, Tours et Le Mans, qui bénéficient d'un phénomène de rattrapage après des années de plus faible activité. Sur les 400 professionnels interrogés du 27 mars au 3 avril 2017, ils étaient 80% à se déclarer optimistes pour les 12 prochains mois.
Du côté des particuliers, les indicateurs du Crédit Foncier soulignent la fluidité retrouvée du marché immobilier :
71% des ménages achètent leur logement en moins d'un an de recherche (contre 53% en 2014) ;
en moyenne, 4,4 mois de recherche sont nécessaires avant de signer un compromis (7 mois en 2014) ;
6 biens visités avant l'achat de la résidence principale ;
19% ont dépassé leur budget (29% en 2014).
Les conditions de crédit soutiennent la progression du marché et ce malgré la légère remontée des taux, passés à 1,56% en mai 2017 contre 1,46% au 1er trimestre 2017.
La construction de logement n'est pas en reste avec les prévisions du Crédit Foncier qui estime que près de 410.000 logements devraient être construits en 2017 (vs 384.000 en 2016), soit une progression attendue de 6% du marché du neuf ; la hausse du segment du logement locatif privé devrait être de 17% et celle de l'accession de 7%. 117.200 maisons individuelles ont été commencées entre fin avril 2016 et fin avril 2017 (soit +12 % sur un an glissant).
Source : Crédit Foncier
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Encadrement des loyers à Paris : fixation des nouveaux loyers de référence applicables au 1er août 2017
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26/6/2017
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Le préfet de Paris a signé le 21 juin l'arrêté 2017 fixant les loyers de référence pour l'encadrement des loyers dans la capitale. Ils s'appliqueront aux nouveaux contrats de location meublée ou non meublée à usage de résidence principale du locataire signés à partir du 1er août 2017 et jusqu'au 31 juillet 2018.
Les caractéristiques des logements ainsi que les secteurs géographiques restent les mêmes :
type de location, meublée ou non meublée
le nombre de pièces principales, au sens de l'article R111-1-1 du code de la construction et de l'habitation
l'époque de construction
le secteur géographique
L'augmentation moyenne au 1er août 2017 reste modérée bien que supérieure, dans certains quartiers, à la moyenne de l'indice de référence des loyers sur 1 an (0.51% au 1er trimestre 2017).
Source : arrêté préfectoral n° 2017-06-21-009
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Un ministre et un secrétaire d'Etat pour remplacer Richard Ferrand
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22/6/2017
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Le nouveau gouvernement a été présenté le 21 juin 2017 en soirée. Jacques Mézard, 69 ans, avocat de formation, remplace Richard Ferrand à la tête du ministère de la Cohésion des territoires. Il était ministre de l'agriculture dans le premier gouvernement Philippe. Conseiller municipal d'Aurillac, il était président de la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac depuis 2001 et sénateur du parti Radical gauche du Cantal depuis 2008.
Par ailleurs, Julien Denormandie, 37 ans, est nommé secrétaire d'Etat auprès du ministre de la cohésion des territoires. C'est un proche du président de la République. Il est l'ancien directeur adjoint du cabinet d'Emmanuel Macron lorsque ce dernier était à Bercy, et occupait le poste de secrétaire général adjoint d'En Marche. Ingénieur des Eaux et forêts, il est titulaire d'un MBA en économie. Ses attributions n'ont pas encore été dévoilées.
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Richard Ferrand ne sera pas dans le prochain gouvernement
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20/6/2017
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Le ministre de la cohésion des territoires, notamment en charge du logement, dans le premier gouvernement Philippe, après s'être fait réélire dans le Finistère, va prendre la tête du groupe parlementaire majoritaire à l'Assemblée nationale. Il ne fera donc pas partie du gouvernement remanié, qui doit être annoncé le 21 juin.
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Le groupe SNI (Caisse des dépôts) : un mastodonte du logement social et intermédiaire
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3/6/2017
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Filiale immobilière d'intérêt général de la Caisse des Dépôts, le groupe SNI (Société nationale immobilière) est devenu le premier bailleur de France avec plus de 348.000 logements gérés sur l'ensemble du territoire. Au total, plus d'un million de personnes sont logées par le Groupe.
Bailleur historique des grands réservataires de l'Etat (ministères de la défense, de l'intérieur, de la justice…), le groupe SNI s'est progressivement ouvert à différentes clientèles avec la reprise de SCIC Habitat et de ses 13 SA HLM en 2005, puis d'EFIDIS et de la SAGI en 2006. En 2014, avec la création de sa filiale AMPERE Gestion, il est également devenu gestionnaire de fonds immobiliers, contribuant ainsi à la relance de la construction de logements.
Opérateur immobilier global, le Groupe intervient aujourd'hui sur l'ensemble de l'offre de logements : très sociaux, sociaux, intermédiaires, foyers et résidences pour jeunes travailleurs ou étudiants, accession à la propriété : 190.000 logements sociaux et très sociaux, plus de 86.000 logements intermédiaires, et 72.000 unités d'hébergements, avec l'intégration des foyers de travailleurs de la Sonacotra, devenue Adoma. Grande société foncière, le groupe est aussi aujourd'hui le plus gros producteur de logements avec 1,2 milliard d'euros d'investissements en 2016, pour 1,844 milliard de produits perçus. Ainsi, 10.500 logements ont été livrés au cours de l'exercice, dont 4.721 sociaux ; 13.003 logements ont été mis en chantier dont 5.419 sociaux, 3.846 très sociaux et 3.738 intermédiaires ; dans le même temps, 7.019 réhabilitations et résidentialisations ont été lancées.
Les cessions de logements en financent une petite partie (à hauteur de 4.636 logements dont 30% en lots au locataire). Avec plus de 7.000 collaborateurs, le groupe dégage un résultat avant impôt de 354 millions d'euros (stable en 2016 par rapport à 2015).
Sur la période 2016-2026, le groupe SNI s'est fixé des objectifs ambitieux avec la production de 122.000 logements et unités d'hébergement, dont 42.000 logements sociaux, 42.000 logements intermédiaires (dont 35.000 dans las 5 ans) et 38.000 unités d'hébergement Adoma. Cet objectif Groupe représente un programme d'investissement de 16 milliards d'euros sur 10 ans. Le logement locatif intermédiaire, est l'ambition forte et confirmée du Groupe, alors que les investisseurs institutionnels avaient déserté ce secteur, laissé pendant deux décennies aux investisseurs privés par la voie de la défiscalisation (régimes Périssol, Besson, Robien, Scellier, etc.)
Ce segment locatif, désormais encouragé par l'Etat depuis la loi de finances pour 2014, est destiné aux actifs dont les revenus sont insuffisants pour accéder aux logements du secteur privé dans les zones tendues. Les plafonds de ressources sont supérieurs à ceux du logement social et les loyers inférieurs de 15 à 20% à ceux du marché. Désormais définis par des textes spécifiques, les logements locatifs intermédiaires sont des logements neufs répondant aux dernières normes environnementales, et situés en zones métropolitaines, au plus près des bassins d'emplois. Les développements urbains favorisés par la réalisation des lignes de métro du Grand Paris Express constituent un terrain de jeu idéal pour le groupe. Les très bons résultats de commercialisation sur les premières livraisons de logement locatifs intermédiaires attestent de l'utilité de cette offre locative à loyers modérés en zone tendue : les résidences livrées en 2016 affichent quatre mois après la livraison un taux de remplissage de 90% (97% après six mois). Créé en janvier 2015, Grand Paris Habitat est un Groupement d'Intérêt Economique (GIE) de moyens, qui rassemble les compétences de développement, de maîtrise d'ouvrage et de renouvellement urbain des trois entités franciliennes du Groupe : EFIDIS, OSICA et l'établissement SNI Ile-de-France soit plus de 100 collaborateurs dédiés. Quatre adhérents externes on rejoint Grand Paris Habitat en 2016 : Suresnes Habitat, Versailles Habitat, Val d'Oise Habitat et l'OPH de Bagnolet. Le GIE fédère également les acteurs clés sur le territoire francilien, en nouant des partenariats comme avec l'aménageur Citallios ou encore EDF.
A noter que la Direction générale de l'administration et de la fonction publique, l'Établissement de Retraite additionnelle de la Fonction publique (ERAFP) et le groupe SNI ont signé en fin d'année 2016 une convention qui permet aux agents de l'État en Île-de-France de réserver des logements à loyers modérés au sein du patrimoine du Fonds de logement intermédiaire (FLI). Cette convention préfigure l'amorce d'une nouvelle politique d'action sociale pour les agents de l'État, qui permet d'apporter une réponse concrète au besoin de logements dans les zones dites "tendues".
Mais le groupe SNI affiche l'intention de très fortement accélérer le rythme de sa production de logements sociaux. Aujourd'hui, le pôle social détient et gère près de 190.000 logements de ce type par le biais des 13 ESH (entreprises sociales pour l'habitat) : en Ile-de-France, ses filiales OSICA et EFIDIS gèrent 109.402 logements, et en province, 11 ESH gèrent 80.454 logements sociaux.
Les investissements seront réalisés grâce aux fonds propres existants, aux financements sur fonds d'épargne et aux financements européens via la Banque de Développement du Conseil de l'Europe (CEB) et la Banque Européenne d'Investissement (BEI).
Enfin, le groupe SNI a été choisi par l'Etat pour devenir le nouvel actionnaire de référence des six Sociétés d'Economie Mixte (SEM) de logements sociaux établies dans les départements d'outre-mer : les SIDOM. Ce projet permettra au Groupe d'acquérir près de 70.000 logements sociaux, de répondre au plan logement outre-mer de l'Etat et de soutenir l'habitat et l'économie des départements d'outre-mer.
En mai 2016, sous l'égide de son actionnaire majoritaire la Caisse des Dépôts, le groupe SNI, présidé par André Yché, a mis en place une nouvelle gouvernance pour 6 ans, structurée autour de trois comités de direction thématiques et un comité informel nommé "Shadow board" composé de cadres dirigeants à fort potentiel, dont l'objectif est de soulever des questions susceptibles d'être évoquées dans la chaîne de gouvernance, en privilégiant notamment les questions managériales, organisationnelles et les projets innovants. Par ailleurs, le Groupe dispose depuis 2015, d'un incubateur d'idées, le Club des 40, qui mobilise une quarantaine de cadres venus des entités du Groupe, de cultures et de métiers différents. Objectifs : réfléchir sur des sujets en lien avec la stratégie, faire avancer et partager les idées avec les équipes pour proposer des plans d'actions. Après un premier cycle d'ateliers consacrés aux services innovants, lancé en 2015, le Club des 40 travaille depuis 2016 sur la thématique "RH, management".
A horizon cinq ans, le groupe SNI s'est fixé un objectif ambitieux de gérer un parc de 500.000 logements, grâce à la transition vers des modes de financement et d'investissement innovants. Avec la création d'Ampère Gestion (société de gestion agréée par l'AMF) en 2014, le groupe SNI essaie de relever le défi de mobiliser les investisseurs institutionnels au service de projets intégrant une forte dimension d'utilité sociale, notamment sur le marché de l'immobilier résidentiel. Objectif : trouver les sources de financement indispensables à une production massive de logements dans un environnement marqué par la raréfaction des fonds publics et l'impact des nouvelles réglementations. Le groupe SNI gère ainsi désormais deux fonds dédiés au logement locatif intermédiaire et un fonds à impact social, "Hémisphère", consacré à l'hébergement d'urgence.
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Le marché privé du logement étudiant en France en 2017
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2/6/2017
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Le manque de logements étudiants et de places dans le parc social contraint les jeunes à recourir au marché privé. Le site LocService.fr, spécialiste de la location entre particuliers avec mise en relation inversée (le locataire ou colocataire renseigne sa demande de location et ce sont les propriétaires particuliers qui le recontactent directement) a analysé plus de 35.000 demandes de locations d'étudiants effectuées au cours des 12 derniers mois. Il ressort de cette analyse que si le logement est le premier poste dans le budget d'un étudiant, avec de préférence la caution des parents (91%), celui-ci n'est pas le même si l'on habite un studio à Poitiers pour 324 euros mensuels (ville étudiante la moins chère) ou à Paris pour 824 euros, la moyenne nationale étant de 496 euros charges comprises dans le parc privé.
En moyenne, les chambres étudiantes se louent 391 euros pour une surface de 14 m2, les studios 496 euros pour 24 m2 et les appartements T1 489 euros pour 30 m2. Pour les appartements T2, la surface constatée est de 43 m2 et le loyer moyen de 641 euros.
En général, la colocation est une solution particulièrement économique. De plus, l'étudiant bénéficie d'un espace commun plus important. Ainsi, un logement partagé par plusieurs colocataires revient en moyenne à 421 euros par mois charges comprises.
Source LocService : Les principaux chiffres du logement étudiant en France en 2017
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Les loyers baissent, les travaux à la relocation chutent
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1/6/2017
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L'observatoire CLAMEUR (acronyme de Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux), a communiqué ses résultats semestriels au 30 mai 2017. Alors que l'activité reste tout de même soutenue, l'évolution des loyers de marché est hésitante, sur l'ensemble du marché locatif privé de la Métropole. Après avoir reculé de 1,1% en 2015, les loyers ont augmenté de 1,0% en 2016 : et sur les cinq premiers mois de 2017, ils reculent de 0,5% en glissement annuel, alors que le rythme de l'inflation est estimé par l'INSEE à fin avril 2017, sur 12 mois à 1,2%.
Une évolution des loyers différente selon la taille des logements
L'année 2017 a commencé sur une stabilisation des loyers (0,0 % à fin février, en glissement annuel), et alors que les loyers se redressent habituellement avec l'arrivée du printemps, le mouvement de baisse a repris (-0,5% à fin mai, en glissement annuel). L'évolution récente des loyers reste toutefois très différente selon la taille des logements :
les loyers des « studios et 1 pièce » (21,7% du marché) augmentent doucement (et moins que l'inflation) : +0,5% en glissement annuel ;
en revanche, les loyers des autres logements reculent : avec -0,8% pour les « 2 pièces » (34% du marché), -1% pour les « 3 pièces » (26,8% du marché), -0,9% pour les « 4 pièces » (11,9% du marché) et -1,4% pour les « 5 pièces et plus » (5,6% du marché).
La baisse des loyers est constatée partout sur le territoire
Le mouvement de ralentissement des loyers de marché et la baisse constatée (notamment) depuis le début de l'année 2017 ne sont pas spécifiques aux seules grandes villes et à leurs agglomérations. Les évolutions se sont constatées partout sur le territoire, même sur les plus petits des marchés ruraux situés en dehors des zones d'encadrement.
La baisse des loyers de marché qui se constate dans 54,7% des villes (et EPCI) de plus de 10.000 habitants a massivement concerné des petits marchés, sans tension apparente et/ou anormale, très fréquemment situés dans l'espace rural et sur lesquels les locations nouvelles et les relocations se réalisent autour de 8 €/m² !
Selon le professeur Michel Mouillart, Professeur d'économie à l'Université Paris Ouest, le mouvement de ralentissement puis de baisse des loyers de marché trouve son origine dans les transformations économiques constatées sur tous les territoires depuis le déclenchement de la crise économique et financière internationale (montée du chômage, moindre progression voire pertes de pouvoir d'achat, remise en cause des aides personnelles au logement, …).
En ce qui concerne la mobilité résidentielle des locataires du secteur privé, après s'être maintenue à haut niveau jusqu'à l'automne 2016, elle a commencé à fléchir, puis à reculer depuis le début 2017. Cependant, elle a dans toutes les régions atteint un niveau à peu près comparable à celui qui était le sien en 2011.
L'effort d'amélioration et d'entretien au plus bas depuis ces 20 dernières années
Sur un marché dont l'activité s'était pourtant ressaisie, l'effort d'amélioration et d'entretien des logements (les relocations après travaux) n'avait bénéficié que d'une légère embellie, en 2016 : 17,6% des logements reloués avaient bénéficié de gros travaux d'amélioration et d'entretien avant leur remise en location.
Depuis le début de 2017, l'effort d'amélioration et d'entretien des logements recule de nouveau : à 14,5% des relocations concernées, très en deçà de sa moyenne de longue période et surtout à son point le plus bas de ces 20 dernières années. Cette évolution vient amplifier le mouvement de dégradation constaté au cours des dernières années. Et si ce constat est inquiétant pour l'avenir (dégradation de la qualité du parc, détérioration des conditions de logement, …), il renforce une crainte : compte tenu de la dégradation de l'effort d'amélioration et d'entretien, la mise en œuvre de la loi sur la Transition Énergétique sera très difficile à réaliser, dans le parc locatif privé explique le professeur Michel Mouillart.
L'analyse des chiffres de CLAMEUR mérite cependant des nuances à ce constat, comme nous l'avons maintes fois indiqué. D'une part, la référence aux années 2009-2011 est spécieuse car l'effort d'entretien-amélioration s'est situé antérieurement sur une moyenne de 20%. Ensuite, le taux affiché ne prend en compte que les gros travaux dans les logements : restructuration, création de confort, réfection de l'électricité ou du chauffage quand il est individuel. Pas la remise en état en peintures, revêtements etc., que l'on fait couramment après une ou deux relocations. Il ne prend pas en compte les travaux de copropriété. Or le niveau de confort des logements du parc locatif privé s'est beaucoup amélioré, ce qui avait contribué à alimenter la hausse des loyers dans les années 2000. Aujourd'hui, le gros de ces travaux dans les logements est fait, et il est normal que les loyers s'assagissent. Le relais est pris désormais par les travaux collectifs, qui ont mois d'impact sur eux...
Source : CLAMEUR
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Crédit immobilier : Au-delà de 10 ans la banque ne pourra plus exiger de l’emprunteur la domiciliation de ses revenus.
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1/6/2017
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Le nouveau ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a présenté en Conseil des ministres une ordonnance relative aux offres de prêt immobilier.
Cette ordonnance prévoit que les établissements de crédit qui conditionnent l'octroi d'un crédit immobilier à la domiciliation des salaires ou revenus assimilés de l'emprunteur devront en informer clairement l'emprunteur. Ils devront notamment préciser la nature de cette obligation, ainsi que celle de l'avantage individualisé obligatoirement consenti en contrepartie.
Par ailleurs, les établissements de crédit ne pourront pas exiger des emprunteurs qu'ils domicilient leurs salaires ou revenus assimilés au-delà d'une période fixée par décret en Conseil d'État (le décret d'application fixera cette période à 10 ans maximum sans pouvoir excéder la durée du prêt). A l'issue de ce délai, les emprunteurs pourront domicilier leurs revenus dans un autre établissement, s'ils le souhaitent, tout en conservant l'avantage individualisé jusqu'au remboursement intégral du prêt.
Pour rappel, la durée des prêts immobiliers en France, est en moyenne de 17,7 ans selon le baromètre de l'Observatoire Crédit Logement CSA du mois d'avril 2017.
Source : gouvernement.fr
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La hausse des prix des logements anciens se confirme et s'est amplifiée selon les notaires
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31/5/2017
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Parus le 30 mai, les indices des prix des logements anciens des notaires et de l'INSEE indiquent que les prix ont continué d'augmenter au 1er trimestre 2017 en Ile-de-France comme en province : +1,9 % par rapport au trimestre précédent (données provisoires corrigées des variations saisonnières). La hausse est quasiment de même ampleur pour les appartements (+1,9 %) et les maisons (+1,8 %). Sur un an, la hausse des prix se confirme et s'amplifie : +3,0% par rapport au premier trimestre 2016, après +1,5% le trimestre précédent. La hausse est plus importante pour les appartements (+3,4%) que pour les maisons (+2,6%).
A noter qu'il s'agit de chiffres issus des signatures d'actes authentiques effectuées pendant le 1er trimestre, et donc relatifs à des ventes conclues au cours d'une période floue centrée sur le 4ème trimestre 2016.
En Ile de France, les prix des logements anciens augmentent de 3,8% en 1 an
Au premier trimestre 2017, les prix des logements anciens en Ile-de-France augmentent de nouveau : +1,8% par rapport au quatrième trimestre 2016, après +0,4%.
Sur un an, la hausse des prix continue ainsi de s'amplifier : +3,8% par rapport au premier trimestre 2016, après +2,6% et +2,0%. Cette accélération est principalement tirée par les prix des appartements (+4,5% sur un an), notamment des appartements parisiens dont les prix augmentent de 5,5% sur l'année. Les prix des maisons en Île-de-France augmentent également, mais de façon moins marquée (+2,4%).
En province, les prix de l'ancien augmentent de 2,6% en 1 an
En province, les prix des logements anciens augmentent de 1,9% entre le quatrième trimestre 2016 et le premier trimestre 2017, une hausse plus vive qu'au trimestre précédent (+0,3%).
Sur un an, ils s'accroissent également, mais de façon moins marquée qu'en Ile-de-France : +2,6% entre le premier trimestre 2016 et le premier trimestre 2017. Contrairement à la région francilienne, la hausse est équivalente pour les maisons (+2,6%) et les appartements (+2,5%).
881.000 transactions sur les douze derniers mois
C’est un record historique selon les notaires. Le volume annuel de transactions atteint 881.000 sur les douze derniers mois, il excède ainsi nettement le volume cumulé un an plus tôt (809.000 en mars 2016), ainsi que le niveau haut de décembre 2016 (845.000).
Source : INSEE
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